Une histoire troublante a émergé de la région occidentale du Ghana, où une jeune femme nigériane a révélé la terrible réalité de la vie dans un centre de Galamsey. Selon son récit, elle a été victime de traite et contrainte à la prostitution pour rembourser une dette de 40 000 GHC (Plus d’1 400 000) à son trafiquant, une femme qu’elle appelle sa « madame ».
La jeune victime, originaire d’Ojo au Nigéria, a raconté son calvaire lors d’une récente opération de sécurité menée par la Commission des forêts et les forces armées ghanéennes à Abrewa Ne Nkran, un bidonville notoirement associé à l’exploitation minière illégale, à la criminalité et à la traite des êtres humains.
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La femme forcée de servir 7 à 10 clients par jour
S’adressant à Nana Poku Bosompim, directrice régionale ouest de la Commission des forêts, cette femme a raconté les conditions inhumaines qu’elle a endurées. Elle a expliqué qu’elle était obligée de coucher avec sept à dix hommes par jour afin de régler sa dette de trafic dans un délai de sept mois.
« La maquerelle a mis ma tête à prix. J’ai dû coucher avec sept à dix hommes par jour pour rembourser la somme », a-t-elle avoué avec douleur, comme le rapporte 3News.com. Sa déclaration dresse un sombre tableau du coût humain caché derrière les activités minières illégales au Ghana, où désespoir économique, trafic organisé et exploitation s’entremêlent.
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Commandez MaintenantUn réseau de prostitution bien organisé
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Nana Bosompim a confirmé que le réseau de prostitution opérant sur le site était non seulement étendu, mais aussi inquiétant. Il a révélé que les femmes victimes de la traite qui parviennent à rembourser leurs dettes bénéficient de cérémonies de remise de diplômes, au cours desquelles on leur verse de l’alcool sur le visage, une parodie de célébration de leur « liberté ».
Ces révélations ont suscité l’inquiétude des défenseurs des droits humains et des autorités environnementales et elles mettent en lumière des abus plus profonds liés aux activités minières illégales dans le pays.