Depuis quelques jours, le scandale des 400 vidéos de Baltasar Ebang Engonga a pris d’assaut la toile et est devenu le sujet incontournable de l’heure. Cependant, les circonstances de leur fuite ne sont toujours pas encore totalement élucidées, les internautes préférant se délecter des performances du protagoniste principal. Nous revenons dans cet article sur les contours de ce scandale d’État.

Le Ministère des Finances éclaboussé

Baltasar Ebang Engonga est devenu la star des réseaux sociaux en quelques jours et même s’il est accablé par certains, le scandale des s€xtapes au centre duquel il se trouve semble amuser beaucoup. Celui qui est un haut cadre en Guinée Équatoriale a en effet vu fuiter des centaines de vidéos de lui en plein acte avec différentes femmes, et ce, alors qu’il est lui-même marié et père de 6 enfants.

Parmi les partenaires qui apparaissent dans les plus de 400 vidéos de Baltasar, la plupart tournées dans des bureaux du Ministère des Finances, l’on compterait par ailleurs des femmes et filles de hauts dignitaires du pays.

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Mais avant même que ce scandale n’explose, le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) était déjà aux prises avec la justice selon la télévision d’État TVGE. Il avait en effet été placé en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo, car étant accusé de détournement de fonds publics.

Quand les 400 vidéos de Baltasar ont-elles fuité ?

Toujours selon les informations officielles, c’est pendant la détention de Baltasar Ebang Engonga que les vidéos intimes ont fuité sur la toile. Lors d’une perquisition à son domicile et à son bureau dans le cadre de l’enquête pour fraude fiscale, les dossiers contenant ces fichiers auraient été découverts par les autorités.

L’origine de la fuite et la date de tournage des s€xtapes sont toutefois inconnues jusqu’alors, mais les investigations se poursuivent pour apporter plus de lumière sur ces circonstances. Les 400 vidéos de Baltasar se retrouvent alors dans la nature, mais pour freiner leur propagation, des mesures radicales auraient été prises.

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Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de Guinée équatoriale annonce notamment avoir « donné 24 heures au ministère des Télécommunications et Nouvelles technologies, Entreprises de téléphonie et organe de régulation des télécommunications pour trouver une mesure visant à freiner la diffusion des vidéos p*rn*graphiques qui inondent les réseaux sociaux de Guinée équatoriale ».

Crédit Photos : Funny Gabon