Un adolescent de 15 ans au Gabon s’est retrouvé au centre d’une controverse nationale après un coup choquant impliquant le chef de l’État du pays. L’adolescent, Sydney Moussavou Kouma, a été arrêté le lundi 23 septembre 2024 pour avoir insulté l’image du président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema.
L’incident, qui est rapidement devenu viral, a suscité l’indignation et un débat national sur les limites de la liberté d’expression et du respect de l’autorité.
Un adolescent qui est allé trop loin
Sydney, un élève de troisième et le petit-fils d’un éminent fonctionnaire local, a cherché à attirer l’attention sur les réseaux sociaux mais est allé trop loin. Le jeune garçon a publié sur Facebook une vidéo dans laquelle on le voit s’essuyer les fesses avec un t-shirt à l’effigie du président Brice Oligui Nguema, chef du gouvernement de transition du Gabon. La vidéo a immédiatement suscité l’intérêt de nombreux citoyens qui ont considéré cet acte comme une insulte flagrante au président.
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Selon les informations de RFI, les actes de Sydney ont rapidement attiré l’attention des autorités. Il a été arrêté à Port-Gentil, le centre économique du Gabon, et placé en garde à vue. Cette arrestation a fait la une des journaux à travers le pays, mettant en lumière les conséquences d’un comportement provocateur sur les réseaux sociaux dans un climat politiquement sensible.
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Commandez MaintenantExcuses publiques et demande de pardon
Après son arrestation, l’adolescent a été présenté devant Paul Ngom Ayong, le gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, où il a présenté des excuses publiques pour ses actes. Visiblement ébranlé, le jeune garçon a exprimé ses regrets et demandé pardon au président Nguema, admettant ne pas avoir pleinement saisi les implications de ses actes. « Je demande pardon au président de la transition. Je n’avais pas conscience du mal que je lui ai fait », a plaidé Sydney, espérant éviter une sanction sévère pour son acte.
Son grand-père, Junior Boulikou, qui est préfet du département d’Etimboué, a également condamné publiquement les actes de son petit-fils. Dans un appel sincère, Boulikou a exprimé sa profonde gêne face à l’incident et a demandé la clémence des autorités du pays. « Face à cette situation regrettable et malheureuse, je voudrais très respectueusement demander, en ma double qualité de grand-père de l’accusé et de préfet du département d’Etimboué, le pardon des autorités de la République, à leur tête le président de la République, chef de l’État et général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema », a-t-il déclaré.