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Burkina Faso : Plusieurs élèves d’un lycée expulsés à cause de leur coiffure – Les détails

Publié le 02/04/2025 - 04:002 avril 2025

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Au Burkina Faso, une nouvelle réglementation imposant une coiffure uniforme pour tous les élèves suscite la controverse. Le mardi 1er avril 2025, plusieurs élèves du lycée professionnel de Yennenga, à Ouagadougou, se sont vu refuser l’entrée pour non-respect de ce nouveau règlement. Cette décision, qui a suscité la polémique, a été confirmée par un employé de l’AIB présent sur place.

Règles strictes en matière de coiffure

La directrice de l’établissement, Tamalgo Julie Zoungrana, a souligné que les élèves avaient été informés du règlement avant la récréation. « Ce matin, de nombreux élèves ont obtempéré, mais ceux qui ont refusé de suivre les consignes se sont vu refuser l’accès à la cour de récréation », a-t-elle expliqué.

Le décret, désormais strictement appliqué, définit des exigences spécifiques en matière de coiffure pour les élèves.

Contenu du décret du Burkina Faso

Selon les directives officielles, les élèves, garçons et filles, doivent adopter une coiffure simple et uniforme. Voici ce que stipule le décret :

Article 3 : Une coiffure uniforme est exigée pour tous les élèves, garçons et filles. Pour les garçons, cela signifie une coupe courte, simple et sans ornements. Pour les filles, les tresses et nattes de cheveux naturels, sans mèches ni ajouts artificiels, sont autorisées.

Article 4 : Tout élève ne respectant pas ces règles se verra refuser l’accès à l’établissement.

Article 6 : Les autorités régionales, provinciales et de district sont chargées de veiller au respect des nouvelles règles concernant la coiffure dans tous les établissements scolaires.

Réactions mitigées des élèves et des parents

Si les responsables scolaires insistent sur le fait que cette mesure favorise la discipline et l’uniformité, la décision n’a pas été bien accueillie par tous. Certains élèves et parents estiment que la règle est trop stricte et cible injustement l’expression individuelle.

Alors que le débat se poursuit, une question demeure : la nouvelle réglementation permettra-t-elle une meilleure discipline ou suscitera-t-elle davantage de résistance parmi les élèves ?