La capitale malgache, Antananarivo, est sous le choc après la fuite d’une vidéo choquante impliquant la chanteuse Meizah, victime  d’agression sexuelle. Filmé en septembre 2022, ce moment tragique a resurgi le 14 mars 2025, ravivant la douleur de la victime et provoquant une vive réaction sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, Meizah, visiblement inconsciente après une soirée en bar karaoké, se trouve agressée par deux hommes qui la filment sans son consentement.

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L’impact de la vidéo a été amplifié par les commentaires haineux et critiques à l’égard de la chanteuse. Nombreux sont ceux qui ont pointé son apparence vestimentaire et son état d’ébriété, insinuant que l’agression était en quelque sorte justifiée par son comportement. Ce discours déplorable ne fait que victimiser Meizah, omettant de pointer du doigt les véritables responsables : les agresseurs. Face à cette dévalorisation, l’artiste a réagi fermement, rappelant que l’absence de consentement n’est jamais une justification à l’abus, indépendamment des circonstances.

Les autorités malgaches ont réagi rapidement. Le ministère de la Communication a rappelé que partager une telle vidéo est un acte illégal, passible de lourdes sanctions. Meizah a déposé plusieurs plaintes pour viol, chantage et diffamation en ligne. Aujourd’hui, elle attend que justice soit rendue et que les responsables de cette agression et de la fuite de la vidéo soient sanctionnés. Cette affaire soulève une question importante  : jusqu’où ira la lutte contre la culture de l’impunité dans ce genre de situations ?