L’ancien président américain et actuel candidat républicain à la présidentielle Donald Trump a révélé son intention de nommer le milliardaire et magnat de la technologie Elon Musk à son administration s’il remporte les prochaines élections du 5 novembre 2024.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de la vision économique plus large de Trump, qu’il a partagée lors d’un discours au New York Economic Club. Il a proposé une nouvelle initiative de grande envergure qui comprend la création d’une commission d’efficacité gouvernementale, dirigée par Musk, pour rationaliser le gouvernement fédéral.

Pourquoi Donald Trump souhaite collaborer avec Elon Musk ?

Le discours de Trump, qui a mis en évidence les aspects clés de son programme économique, comprenait également des promesses de réduction des taux d’imposition des sociétés, d’établissement de zones d’habitation « à faible imposition » sur les terres fédérales et de création d’un fonds souverain pour soutenir les finances américaines.

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Sa proposition d’employer Musk au sein de la commission d’efficacité gouvernementale s’articule autour de l’idée de mener un audit complet des opérations financières et de performance du gouvernement fédéral. Selon Trump, cette commission, dirigée par Elon Musk, aurait pour mission d’éliminer la fraude, de réduire le gaspillage et d’identifier les paiements illégaux au sein du gouvernement, le tout dans les six mois suivant sa création.

Elon Musk, qui a publiquement soutenu Trump, a exprimé sa volonté de servir dans le rôle proposé. Dans une apparition sur un podcast le 19 août, Musk a confirmé qu’il avait discuté de la commission avec Trump et qu’il serait intéressé à diriger l’initiative si l’ancien président remportait l’élection. Jeudi, Musk a réitéré son engagement en publiant sur X (anciennement Twitter) : « Je suis impatient de servir l’Amérique si l’occasion se présente. Aucun salaire, aucun titre, aucune reconnaissance ne sont nécessaires. »

En plus de la nomination d’Elon Musk, Trump a exposé d’autres aspects de son plan économique visant à stimuler l’économie américaine et à revitaliser l’industrie manufacturière américaine. Il a réitéré son objectif de réduire le taux d’imposition des sociétés de 21 % à 15 %, mais uniquement pour les entreprises qui fabriquent des biens aux États-Unis. L’ancien président a souligné que cette mesure encouragerait davantage d’entreprises à conserver des emplois dans le pays et à réduire leur dépendance à l’égard de l’industrie manufacturière étrangère.

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L’une des propositions les plus innovantes de Trump consistait à ouvrir des terres fédérales à la construction de nouveaux logements afin de tenter de résoudre la crise de l’accessibilité au logement dans le pays. Ces zones nouvellement créées seraient désignées comme des zones à « faible fiscalité » et à « faible réglementation », conçues pour inciter les entreprises de construction à construire des logements abordables. Bien que Trump n’ait pas fourni de détails sur la manière dont ces zones seraient mises en œuvre, il a noté que l’initiative contribuerait à réduire les coûts du logement pour les Américains.

Cependant, le discours a également suscité la controverse lorsque Trump a déclaré qu’il interdisait les prêts hypothécaires aux immigrants sans papiers en Californie. Il a affirmé, sans fournir de preuves, que les migrants sans papiers contribuaient à la crise du logement dans l’État en faisant augmenter les coûts du logement.