L’ère numérique a introduit de nouveaux risques, et l’histoire de RAS, une jeune femme en Côte d’Ivoire, en témoigne tristement. Après une rupture avec KB, un homme rencontré sur les réseaux sociaux, RAS a vu son intimité exposée de manière humiliante. Peu après la séparation, elle commence à recevoir des messages anonymes contenant des images intimes qu’elle se souvient avoir partagées avec lui.
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La situation s’aggrave lorsqu’elle découvre des captures de ses photos sur un site lié à la prostitution, accompagnées de descriptions diffamatoires. Choquée et blessée, RAS décide de porter plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
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Commandez MaintenantLes enquêtes de la PLCC, soutenues par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), révèlent rapidement l’identité de l’auteure des faits : Dame BTA, l’ex-petite amie de KB. Poussée par la jalousie, BTA avait usurpé l’identité de KB pour obtenir les images de RAS et les publier en ligne dans le but de la discréditer.
Confrontée aux preuves, BTA a reconnu les accusations de détention illégale de données personnelles, de publication de contenus diffamatoires et d’atteinte à la vie privée. Elle a été transférée au Parquet pour répondre de ses actes. Ce drame souligne l’importance d’une prudence accrue sur les réseaux sociaux et de la protection de la vie privée à l’ère du numérique en Côte d’Ivoire.
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