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Affaire Woubi : Une lourde amende attend les Ivoiriens qui vont manifester contre les homosexuels

La communauté LGBTQIA+ de Côte d’Ivoire, souvent qualifiée de « Woubi », se retrouve une fois de plus au centre d’une vive polémique sur les réseaux sociaux.

Cette fois, la situation a pris de l’ampleur en raison des propos incendiaires tenus par des personnalités publiques de premier plan, dont Zagba Le Requin, le leader du groupe musical Team Paiya. Ses propos ont suscité l’indignation et mis en lumière la lutte permanente pour l’acceptation de la communauté LGBTQIA+ dans le pays.

Des personnalités publiques attisent la polémique des Woubi

Les récentes déclarations de Zagba Le Requin ont jeté de l’huile sur le feu dans un climat social déjà tendu. Il a ouvertement critiqué les homosexuels, en insistant sur leur apparence et leur comportement, et les a accusés de manquer de discrétion.

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Ses propos ont rapidement trouvé un écho auprès de certaines couches de la population, notamment sur les réseaux sociaux, où les débats ont éclaté. Certains utilisateurs ont fait écho à ses sentiments, en prônant des mesures plus strictes contre l’homosexualité, tandis que d’autres ont condamné ses propos, affirmant que chacun a le droit de vivre librement sa vie, quelle que soit son orientation sexuelle.

Conséquences juridiques des actions anti-woubi

Alors que les tensions montent, des rapports font état d’un mouvement organisé qui se prépare à cibler la communauté homosexuelle en Côte d’Ivoire. Cependant, de telles actions ne sont pas sans graves répercussions juridiques.

Le gouvernement ivoirien a clairement indiqué que personne n’a l’autorité ou le droit d’attaquer des individus en raison de leur orientation sexuelle. Le ministère de la Communication a défini des infractions spécifiques qui, si elles étaient commises, entraîneraient de lourdes sanctions en vertu de la loi ivoirienne.

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Infractions et sanctions : ce que vous devez savoir

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Le Code pénal ivoirien, ainsi que les récents amendements aux lois sur la cybercriminalité, prévoient des sanctions strictes pour les actes qui portent préjudice à des individus en raison de leur orientation sexuelle. Voici les principales infractions :

Atteinte à l’image : protection de la dignité de la personne

Selon l’article 367 du Code pénal ivoirien et l’article 60 nouvellement modifié de la loi n° 2023-593, toute déclaration portant atteinte à l’honneur, à la réputation ou à l’image d’une personne, qu’elle soit vraie ou fausse, est punie par la loi. Les contrevenants sont passibles d’une peine d’emprisonnement de 1 à 10 ans et d’amendes allant de 5 000 000 à 10 000 000 FCFA.

Incitation à la haine en ligne : de lourdes sanctions en perspective

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L’une des infractions les plus graves énumérées par le ministère de la Communication est l’incitation à la haine, notamment dans la sphère numérique. Selon le Code pénal ivoirien, inciter autrui à maltraiter des personnes en raison de leur origine, de leur appartenance ethnique, de leur religion ou de leur orientation sexuelle peut entraîner de lourdes sanctions.

Selon la gravité de l’acte, les contrevenants peuvent être condamnés à une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans assortie d’amendes allant de 500 000 à 5 000 000 FCFA. Dans les cas extrêmes, la peine peut aller jusqu’à 10 à 20 ans d’emprisonnement assortie d’amendes allant de 20 000 000 à 40 000 000 FCFA.

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