Le Nigeria est secoué par une affaire choquante impliquant Stephen Ejezie, un ancien agent du centre de contact d’Access Bank à Oniru, Lagos. Âgé de 27 ans, il est accusé d’avoir secrètement enregistré des vidéos intimes de ses collègues féminines pendant qu’elles prenaient leur bain au sein des locaux de la banque.

Selon les premiers éléments révélés, Ejezie aurait profité des conditions de travail en équipe  où les employés dorment parfois au bureau  pour s’introduire dans les toilettes et y dissimuler son téléphone. C’est l’une des victimes qui, par hasard, a repéré l’appareil en train de filmer, déclenchant immédiatement une intervention des collègues sur les lieux.

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Arrêté puis brièvement libéré sous caution, Ejezie a été de nouveau inculpé lundi par la police de l’État de Lagos pour violation de la paix publique et agression. Le tribunal a ordonné son placement en détention provisoire à la prison d’Ikoyi, tout en fixant sa libération sous caution à 500 000 nairas, assortie de deux garants.

Les autorités ont fouillé sa résidence et son téléphone, découvrant plus de 400 vidéos compromettantes. Des soupçons pèsent également sur une activité de revente de ces contenus sur des plateformes en ligne, bien que la BBC n’ait pu confirmer cette information.

Access Bank, dans un communiqué officiel, a affirmé avoir licencié le suspect, collaborer pleinement avec les enquêteurs et renforcé ses protocoles de sécurité interne. L’affaire, qui suscite une vive indignation, sera de nouveau examinée par le tribunal le 19 mai 2025.

Un épisode troublant qui relance le débat sur la sécurité dans les lieux de travail et la protection de la vie privée des employés.