L’Affaire Baltasar qui défraye actuellement la chronique est une source d’enseignements divers sur la morale et l’utilisation des nouvelles technologies. Mais à travers ce scandale, l’application Telegram a aussi confirmé qu’elle était plutôt incontournable lorsqu’il s’agit de retrouver les dossiers chauds et surtout exclusifs. Mais comment en est-on arrivés là ?

Une réputation qui perdure

Le ballet des nouveaux contacts ayant rejoint Telegram fut dense ces derniers jours et une seule raison justifie cela ; l’affaire Baltasar. Les internautes étaient en effet pressés d’aller découvrir les 400 s€xtapes ayant fuité et dans certains canaux Telegram, c’était le sujet principal. Mais pourquoi Telegram était le seul recours pour diffuser et retrouver ce type de contenu, pourtant indésirable sur la majorité des autres plateformes ?

La première réponse se trouve sans doute dans l’anonymat qu’offre la plateforme aux utilisateurs. Rappelez-vous, Telegram n’affiche que des noms d’utilisateurs, donc il est foncièrement impossible d’identifier les numéros qui diffusent ces contenus à caractère p*rn*graphique et de remonter jusqu’à l’identité de leurs propriétaires.

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Des dossiers chauds et parfois illicites

En second lieu, les activités des canaux Telegram subissent peu de modération, ce qui favorise bon nombre d’activités illicites. Cela fut d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le fondateur de la plateforme, Pavel Durov a récemment subi les affres de la justice française.

Et toujours à propos des canaux, leur système open-source, les rendant visibles à la recherche, permettent aussi aux utilisateurs friands de dossiers chauds d’obtenir satisfaction en quelques clics. Ils ont d’ailleurs la possibilité de consulter tout simplement le contenu de ces canaux ou de les intégrer pour être aux premières loges à une autre occasion.

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Enfin, Telegram s’impose aussi souvent comme la plateforme idéale pour le partage de fichiers multimédias en raison de son serveur non bridé. Mais pour conclure, notons que Telegram a toujours basé sa politique marketing sur la confidentialité des utilisateurs, dévoilant très peu d’informations (ou zéro) sur leur identité ou activités. Les dossiers chauds prolifèrent ainsi sur la plateforme, sans aucune crainte pour de quelconques ennuis.

Crédit Photo : Le Parisien