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Présidentielle en Tunisie : Un candidat emprisonné pour falsification de certificats quelques jours avant le scrutin

A quelques jours de l’élection présidentielle tunisienne, le candidat Ayachi Zammel a été condamné à six mois de prison pour falsification de documents. La décision de justice, rendue le mercredi 25 septembre, marque la deuxième fois en une semaine que Zammel fait l’objet d’une action en justice, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’équité des prochaines élections.

Cette condamnation intervient à un moment crucial. En effet, elle alimente les craintes des groupes d’opposition et de la société civile selon lesquelles l’élection pourrait être manipulée en faveur du président sortant Kais Saied.

Les batailles juridiques de Ayachi Zammel et la montée des tensions politiques

La dernière condamnation de Zammel fait suite à une peine de prison de 20 mois prononcée la semaine dernière pour avoir prétendument falsifié des soutiens populaires, ce qui complique encore davantage sa candidature à la présidentielle. Son avocat, Abdessattar Massoudi, a qualifié ces décisions d’injustes, les qualifiant de mesures à motivation politique destinées à saboter la candidature de Zammel.

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« C’est une nouvelle décision injuste et une farce qui vise clairement à l’affaiblir dans la course électorale, mais nous défendrons ses droits jusqu’à la dernière minute », a déclaré Massoudi.

Le paysage politique en Tunisie est devenu de plus en plus instable à l’approche des élections du 6 octobre. Zammel est l’un des trois seuls candidats approuvés dans la course, en compétition avec le président sortant Kais Saied et Zouhair Magzhaoui. Cette bataille juridique a non seulement jeté une ombre sur la campagne de Zammel, mais a également intensifié la surveillance du processus électoral dans un pays toujours aux prises avec l’instabilité politique.

Inquiétudes concernant l’équité de l’élection présidentielle et la manipulation politique

La récente disqualification de candidats de premier plan par une commission électorale nommée par le président Saied a déclenché des protestations et des accusations de fraude électorale. Les groupes d’opposition et de la société civile ont exprimé leurs craintes que l’administration de Saied utilise des manœuvres juridiques pour éliminer la concurrence et assurer son maintien au pouvoir. Les disqualifications et les condamnations consécutives de Zammel ont été largement considérées comme faisant partie d’une stratégie plus vaste visant à affaiblir les rivaux politiques.

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Les critiques de Saied soutiennent que ces actions font partie d’une répression continue de la dissidence, le président étant de plus en plus critiqué pour avoir consolidé le pouvoir et marginalisé les figures de l’opposition. Alors qu’il ne reste que quelques candidats en lice, la légitimité du processus électoral est remise en question, ce qui suscite des doutes sur l’avenir de la fragile démocratie tunisienne.

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