Le pape François a été admis d’urgence à l’hôpital Policlinico Agostino Gemelli de Rome en raison d’une bronchite persistante et de problèmes respiratoires, a annoncé le Vatican. Le pontife de 88 ans, qui souffre d’essoufflement depuis quelques jours, a été hospitalisé après ses audiences matinales pour des tests et un traitement supplémentaires.

Un communiqué du Vatican a confirmé : « Ce matin, à la fin de ses audiences, le pape François a été admis à la Policlinico Agostino Gemelli pour certains tests de diagnostic nécessaires et pour poursuivre son traitement pour une bronchite, qui est toujours en cours, en milieu hospitalier. »

Cette hospitalisation soudaine a suscité une inquiétude mondiale, car le pape a été confronté à plusieurs problèmes de santé ces dernières années.

Lire aussi : Le pape François blessé dans une chute au Vatican (vidéo)

Une histoire de problèmes de santé

Le pape François lutte depuis longtemps contre des problèmes pulmonaires, depuis sa jeunesse, lorsqu’il s’est fait enlever une partie d’un poumon. Sa sensibilité à la bronchite est particulièrement évidente pendant les mois d’hiver, l’obligeant souvent à limiter ses engagements publics.

Plus tôt ce mois-ci, le pape s’est plaint d’un « fort rhume », qui a ensuite été diagnostiqué comme une bronchite. Lors de ses récentes apparitions, il a semblé sensiblement gonflé, peut-être en raison des médicaments qu’il reçoit.

Cette hospitalisation s’ajoute à sa liste croissante de problèmes de santé récents, notamment :

– 2021 : Il a subi une chirurgie intestinale pour une diverticulite
– 2023 : Il a subi une opération pour une réparation d’une hernie
– 2024 : Il s’est blessé au bras droit lors d’une chute dans sa résidence de Santa Marta.

Lire aussi : Rencontre au Vatican : Ce que Zelenski a proposé au pape François

Malgré ces problèmes de santé, le pape est resté remarquablement actif, effectuant même un voyage dans quatre pays en septembre dernier, le plus long de son pontificat.

Résilience et réponse du pape François

Le pape a souvent écarté les inquiétudes concernant sa capacité à diriger, déclarant en janvier : « Je vais bien. L’Église est gouvernée par la tête et le cœur, pas par les jambes ». Il a également reconnu les défis du vieillissement, déclarant : « C’était gênant au début de devoir utiliser un fauteuil roulant, mais la vieillesse n’arrive jamais d’elle-même, et il faut l’accepter telle qu’elle est. »