La situation dans l’est du Congo est hors de contrôle, et certaines voix refusent de se taire. L’artiste franco-congolais Hiro en a assez. Sur Instagram, il a exprimé sa colère en écrivant en gras :
« KAGAME EST UN MEURTRIER
IL FINIRA PAR EN PAYER
CONGOLAIS, LEVEZ-VOUS ! »
Ses mots font écho à l’indignation de millions de personnes. Depuis des mois, les tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda s’intensifient, Kinshasa accusant Kigali de soutenir les rebelles du M23. Alors que la violence s’intensifie à Goma, une vague de protestations et de cris de justice déferle sur la diaspora congolaise.
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Les artistes congolais comme Hiro prennent position
L’artiste love n’est pas seul. De nombreux artistes utilisent leur plateforme pour mettre en lumière les souffrances du peuple congolais. C’est le cas du célèbre rappeur français Niska, originaire de RDC. Le 27 janvier 2025, il s’est exprimé sur X (ex-Twitter) avec un message puissant :
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Commandez Maintenant« Tous les regards doivent se tourner vers Goma et, plus largement, vers la République démocratique du Congo. Chaque jour, des massacres ont lieu sous les yeux du monde et de gouvernements qui refusent d’agir. Des cessez-le-feu et des traités sont signés, mais rien ne change. Les morts continuent de s’accumuler, comme si les vies là-bas valaient moins que celles d’ici. »
Niska ne s’est pas contenté de dénoncer les violences. Il a également fait part de sa solidarité avec les victimes : « Mes prières vont à ces familles, décimées et abandonnées par le reste du monde. J’espère voir bientôt des progrès. »
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Une crise que le monde ne peut ignorer
La guerre à Goma a atteint un point de rupture. Des familles entières sont déplacées, des enfants perdent leur avenir et le silence de la communauté internationale est assourdissant. Le peuple congolais ne réclame pas seulement la paix, il exige que des comptes soient rendus.
Paul Kagame, le président rwandais accusé de soutenir le M23, fait face à des critiques de plus en plus nombreuses. Bien qu’il nie toute implication, les faits suggèrent le contraire. Alors que les forces rebelles continuent de progresser, les appels à la justice se font de plus en plus forts.