Gabon : Brice Oligui Nguema démissionne !

Ce 1er mars 2025, un tournant décisif semble s’amorcer dans la transition gabonaise. Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, a officiellement acté son passage à la vie civile lors d’une cérémonie à Libreville, condition nécessaire pour se présenter à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.

Une candidature sous pression

Depuis plusieurs mois, des voix s’élevaient pour inciter Oligui Nguema à briguer la magistrature suprême. L’Union Nationale Initiale (UNI), par la voix de Paul-Marie Gondjout, l’avait exhorté à se porter candidat, mettant en avant son rôle dans la stabilisation du pays après le coup d’État d’août 2023. Cependant, au sein de l’opposition, la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) et la plateforme TELEMA dénoncent un processus biaisé, craignant que la transition ne soit qu’un prétexte pour asseoir durablement son pouvoir.

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Un cadre législatif sur mesure ?

La récente réforme du Code électoral, autorisant les militaires à se présenter à des élections, est perçue par certains comme une simple adaptation aux réalités du pays. D’autres y voient un aménagement taillé sur mesure pour Oligui Nguema, qui a renforcé ses prérogatives depuis son arrivée au pouvoir. Son contrôle des institutions, notamment du Conseil électoral, alimente les doutes sur l’impartialité du scrutin à venir.

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Le President De La Transition Gabon Chef De Letat Oligui Nguema

Un pari risqué

Se présenter après avoir dirigé la transition est une arme à double tranchant. S’il gagne, il devra convaincre qu’il n’a pas manipulé la transition à son avantage. S’il perd, il pourrait faire face à des contestations et à un avenir politique incertain. De plus, la communauté internationale, notamment l’Union africaine et la CEEAC, surveille de près le processus électoral. Toute suspicion d’irrégularité pourrait entraîner des sanctions diplomatiques et économiques.

L’élection d’avril 2025 ne sera donc pas qu’une formalité : elle scellera l’avenir politique du Gabon et la crédibilité de sa transition. Pour Oligui Nguema, l’enjeu est clair : convaincre qu’il est l’homme du renouveau démocratique, et non le prolongement d’un système qu’il disait vouloir réformer.

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