Des experts tirent la sonnette d’alarme suite à la découverte aux États-Unis d’un virus jamais observé auparavant, appartenant à une famille de pathogènes mortels.

Des chercheurs de l’Université du Queensland en Australie ont révélé cette semaine avoir découvert le nouveau virus chez des musaraignes – de petits animaux ressemblant à des taupes – près de la ville de Camp Hill, dans le comté de Tallapoosa, en Alabama.

Le virus nouvellement nommé Camp Hill fait partie de la famille des henipavirus, qui comprend également les virus mortels Nipah et Hendra, qui comptent parmi les plus grandes menaces pandémiques de l’ Organisation mondiale de la santé et tuent jusqu’à 70 % des personnes qu’ils infectent.

Le Dr David Dyjack, expert en santé publique à la National Environmental Health Association, qui n’a pas participé à la recherche, a annoncé à DailyMail.com qu’un nouveau virus comme celui-ci pourrait être « une menace pour toute l’humanité ».

Il a déclaré : « Ce qui nous préoccupe en matière de santé publique, c’est que nous avons ce virus avec [nous pensons] un taux de mortalité très élevé, et s’il devait muter et se transmettre à un humain, et attaquer les reins, comme nous l’avons vu chez certains animaux, cela pourrait être particulièrement menaçant pour toute l’humanité. »

Le nouveau pathogène n’a pas encore infecté d’humain, on en sait donc peu à son sujet, mais d’autres pathogènes de la même famille peuvent provoquer une inflammation de la moelle épinière et du cerveau , un gonflement du cerveau, une détresse respiratoire, des lésions rénales et hépatiques.

D’autres experts sont moins alarmés par cette découverte, comme le Dr Donald Burke, un épidémiologiste qui avait prédit une pandémie mondiale de coronavirus deux décennies avant la crise de 2020. Il a déclaré à DailyMail.com que Camp Hill « n’est pas susceptible de provoquer une épidémie ».

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