Le récent rapport de l’Indice Ibrahim Mo sur la bonne gouvernance place le Mali en 37e position en Afrique, avec un score de 43,2 sur 100 pour la gouvernance globale. Cette performance est loin de celle de ses alliés de l’Alliance des États du Sahel (AES) : le Burkina Faso, 24e au niveau africain, et le Niger, classé 30e. Ce positionnement est un signal fort sur les défis persistants auxquels le Mali fait face, malgré les efforts des autorités de transition.
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Comparativement, la note globale du Mali se situe en dessous de la moyenne africaine (49,3) et bien en deçà de celle de l’Afrique de l’Ouest (52,6). Au cours de la décennie écoulée, le score malien a chuté de 4,6 points, reflétant des reculs notables dans les domaines de la sécurité et de l’État de droit (38,4), ainsi que dans la participation, les droits et l’inclusion (41,5). Cependant, le Mali affiche quelques avancées dans les opportunités économiques (48,1) et le développement humain (45,0).
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Commandez MaintenantDepuis le coup d’État, les autorités maliennes placent la sécurité au centre de leurs priorités, considérant la fin du terrorisme comme une condition sine qua non pour le développement. De nombreuses opérations militaires ont été lancées dans les zones touchées, en parallèle avec le renforcement des forces de défense et de sécurité. En outre, des réformes en matière de gouvernance et de justice sont en cours, marquant une volonté de restructuration en profondeur.
Malgré les défis et la position peu enviable dans cet indice, le Mali poursuit ses efforts pour établir un État résilient et stable. Le chemin reste semé d’embûches, mais l’engagement des autorités maliennes pourrait tracer une voie vers une gouvernance plus solide à long terme.