Alors que les adeptes de chirurgie esthétique peuvent encore faire l’objet de moqueries dans de nombreux pays à travers le monde, la Corée du Sud est plutôt ouverte sur cette pratique. Dans cette société asiatique, le passage au bistouri est vu d’un très bon œil et est considéré même comme un tremplin sur le marché de l’emploi.
Des candidats prêts à tout
Avec le Brésil et les États-Unis, la Corée du Sud fait partie des 3 plus grands marchés de la chirurgie esthétique au monde. Le sujet n’est d’ailleurs pas tabou dans ce pays où 1,2 million d’opérations de ce genre sont pratiquées chaque année. Le pays détient ainsi 25% du marché mondial de la chirurgie esthétique avec la rhinoplastie (embellissement du nez) et la blépharoplastie (opération des paupières) en tête.
Certaines de ces opérations sont faites par les candidats à l’emploi, car en Corée du Sud l’apparence fait gagner de sacrés points sur les CV et lors des entretiens d’embauche. Dans cette société ultra-concurrentielle et où le niveau d’excellence est pratiquement le même chez un grand nombre de personnes, le physique peut s’avérer déterminant pour départager les candidats.
Avec cette vision des choses, la chirurgie esthétique est d’ailleurs souvent offerte comme cadeau de fin d’études, histoire de mettre le maximum de chances du côté du nouveau diplômé.
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Commandez MaintenantLa Corée du Sud, plaque tournante de la chirurgie esthétique
Dans la société sud-coréenne, plutôt que de stigmatiser ceux ayant fait le choix de recourir à cette pratique, ils sont vivement encouragés. Le pays est devenu ainsi la plaque tournante de la chirurgie esthétique avec près de 700 cliniques spécialisées rien qu’à Séoul la capitale.
Cela attire aussi une clientèle internationale, dont les chinois, les américains et les Japonais. Dans le pays, 163 millions d’euros auraient notamment été dépensés en chirurgie plastique par les étrangers en 2016.
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Notons aussi que l’intérêt des Coréens pour la beauté n’est pas un phénomène nouveau. Il s’agit en effet d’une pratique ancrée dans les mœurs et qui tire son origine de la physiognomonie. Cette science datant du 19e siècle fait un lien intrinsèque entre l’apparence d’une personne et ses aptitudes.