Lors de la session ordinaire de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) tenue le 15 novembre 2024 à Mbankomo, Samuel Eto’o a officiellement annoncé sa candidature pour intégrer le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Si l’ancienne star du football a renoncé à briguer la présidence de l’organisation, son ambition de contribuer à l’évolution du football africain reste intacte.

Cette décision marque un tournant dans la carrière de l’ex-footballeur devenu dirigeant, déjà président de la FECAFOOT. Malgré une gestion entachée de polémiques  notamment une suspension de six mois par la FIFA et une crise persistante au sein de la ligue camerounaise , Eto’o entend relever un nouveau défi à l’échelle continentale.

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Dans un discours déterminé, il a déclaré : « Le football africain mérite plus, et je suis prêt à apporter ma contribution à la transformation de notre sport. » Toutefois, son chemin vers le comité exécutif s’annonce semé d’embûches. Les tensions politiques internes à la FECAFOOT et les critiques concernant sa gestion pourraient influencer le soutien à sa candidature.

Pourtant, Eto’o peut s’appuyer sur des atouts majeurs : une carrière internationale auréolée de succès, un charisme naturel, et une vision ambitieuse pour le football africain, axée sur le développement des infrastructures et la formation des jeunes talents.

Alors que la CAF amorce une phase de transformation sous la présidence de Patrice Motsepe, l’éventuelle élection d’Eto’o pourrait insuffler un dynamisme nouveau à l’institution. Mais les défis restent nombreux. Sa capacité à surmonter les obstacles et à rassembler autour de sa candidature sera déterminante.

Samuel Eto’o, fidèle à sa réputation de compétiteur acharné, pourrait marquer une nouvelle étape dans l’histoire du football africain  si ses ambitions ne se heurtent pas aux résistances internes.