Une vidéo virale dérangeante a provoqué une onde de choc dans tout le Cameroun, montrant une propriétaire d’un restaurant en train d’uriner dans sa sauce Okok avant de la servir à des clients sans méfiance. Alors que les autorités vérifient toujours l’authenticité de la vidéo, le scandale a suscité l’indignation et la peur, poussant de nombreuses personnes à s’interroger sur la sécurité de leurs restaurants préférés.

Un internaute camerounais a résumé l’anxiété collective dans un post viral : « Buzz ou réalité, la vidéo montrant la propriétaire du restaurant OKOK en train d’uriner dans une marmite pleine de sa recette miracle m’a complètement bouleversé. Depuis, je vomis sans arrêt. »

Pour beaucoup, manger au restaurant ressemble désormais à un parcours du combattant dans un champ de mines, où la confiance dans les restaurants et les vendeurs de nourriture s’érode rapidement.

Une culture du plaisir culinaire désormais menacée

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Les Camerounais ont un amour de longue date pour les repas en société : les bars, les restaurants locaux et les vendeurs de rue ont toujours été au cœur de la culture culinaire du pays. Beaucoup pensent que :

– La bière a meilleur goût dans un bar qu’à la maison.
– Le vin est plus agréable dans une cave que dans un salon.
– L’okok et d’autres spécialités locales se dégustent mieux dans un circuit ou un restaurant de bord de route

Cependant, les récents scandales liés à la falsification des aliments, aux boissons contaminées et aux pratiques culinaires non éthiques menacent ces traditions.

La vidéo virale, qu’elle soit fausse ou réelle, a provoqué une perte massive de confiance dans les restaurants. Une personne a exprimé sa frustration : « Pour des raisons d’enrichissement rapide, l’urinothérapie entre dans les chaudrons des circuits. Quel saint devrions-nous prier maintenant ? »

Une série de scandales alimentaires choquants au Cameroun

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Ce n’est pas la première fois que le Cameroun est secoué par d’étranges scandales de contamination alimentaire. Les gens se souviennent encore :

• Le tristement célèbre incident des « beignets de crottes » à Obala, où une femme a été surprise en train d’utiliser des excréments humains dans son huile de friture.
• Des rapports de vendeurs de nourriture crachant ou urinant dans les plats pour de prétendues « augmentations mystiques des affaires »
• Des boissons alcoolisées fausses et frelatées inondent les bars et les clubs.

Chaque nouvelle révélation porte un coup à la confiance du public, poussant de nombreuses personnes à repenser leurs habitudes alimentaires.