L’affaire qui a secoué la communauté de Djakotomey est un rappel poignant que la justice est égale pour tous, sans distinction de statut social. Kitcho Somagnon, chef du village d’Étonhoué, a été condamné pour vol de bœuf, un crime qui a ébranlé la confiance des habitants et suscité un véritable choc dans la région.

L’enquête, ouverte après la disparition d’un bœuf signalée par un éleveur le 8 mars 2025, a rapidement conduit les autorités locales à retrouver l’animal chez un boucher à Azovè. Interrogé, le boucher a révélé avoir acheté le bœuf auprès de Kitcho Somagnon, ce qui a mené à son arrestation immédiate.

Lire aussi : Regina Daniels aurait coupé les ponts avec Ned Nwoko

La défense de Somagnon, qui affirmait avoir acheté l’animal à Bohicon il y a dix ans, a été détruite par les preuves apportées par l’éleveur. Ce dernier a présenté des éléments accablants, notamment le fait que son bœuf n’avait que sept ans et que les autres bêtes de son troupeau reconnaissaient la mère du bœuf volé.

Le tribunal d’Aplahoué a rendu un verdict sévère : 24 mois de prison ferme, une amende de 100 000 francs CFA, et 800 000 francs CFA de dommages et intérêts pour l’éleveur. Cette condamnation exemplaire rappelle que la justice est impartiale et que personne n’est au-dessus de la loi.

L’impact de cette affaire sur la communauté est profond. La condamnation d’un chef de village, censé incarner les valeurs et la morale, a suscité indignation et incompréhension. Elle souligne néanmoins la détermination des autorités à lutter contre la criminalité, quel que soit le statut de l’accusé. Cette affaire marque un tournant important dans la lutte pour une justice équitable et transparente à Djakotomey.