Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a publiquement condamné le traitement inhumain infligé aux Super Eagles du Nigeria lors de leur récente rencontre en Libye. S’exprimant lors d’une conférence de presse le mardi 22 octobre, Motsepe a évoqué les circonstances pénibles entourant la tentative des joueurs nigérians de participer aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Les Super Eagles devaient affronter la Libye lors du match retour de leur match de qualification pour la CAN 2025 le 15 octobre 2024. Cependant, leurs plans ont été perturbés lorsqu’ils ont été retenus en otage pendant plus de 20 heures à l’aéroport en Libye. Le vol de l’équipe nigériane à destination de Benghazi a été détourné de manière inattendue vers un aéroport plus petit alors que le pilote s’approchait de sa destination. Frustrée par cette épreuve, l’équipe a finalement décidé d’abandonner le match et est retournée à Abuja.
Lire aussi : Nigeria : les Super Eagles de retour après avoir boycotté le match avec la Libye
Motsepe a qualifié la situation d’inacceptable, déclarant : « Nous devrions avoir une tolérance zéro » pour de tels incidents. Il a reconnu les enquêtes en cours sur cette affaire, mais a souligné la nécessité de prendre des mesures appropriées.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLe traitement des Super Eagles du Nigéria, un modèle de manque de respect dans le football africain
Lors de son discours, Motsepe a souligné un problème plus large au sein du football africain. Selon lui, le traitement des équipes visiteuses est un problème persistant. Il a exprimé son inquiétude face aux retards fréquents et aux obstacles bureaucratiques auxquels sont confrontés les équipes nationales et les clubs dans divers pays.
Lire aussi : Le Niger interdit l’exportation de plusieurs céréales
« J’ai entendu trop d’histoires sur un club de football ou une équipe nationale qui se rend dans un pays. Vous passez des heures à l’aéroport et on vous pose des questions sur des documents qui n’existent pas », a-t-il fait remarquer. Il évoque le manque d’esprit sportif qui a entaché le sport. Il a également rappelé des cas pendant la pandémie de COVID-19 où des équipes ont été injustement distinguées.
Motsepe a assuré aux parties prenantes que la CAF s’est engagée à revoir ses règlements pour promouvoir l’esprit sportif et le fair-play. « Nous voulons mettre l’accent sur l’esprit sportif », a-t-il réitéré.