Roger Milla, la légende des Lions Indomptables, a tranché dans le conflit qui divise le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, et ses critiques, dont le gouvernement dirigé par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, ainsi que Joseph Antoine Bell. Exaspéré par la prolongation de cette querelle, Milla a choisi de se ranger du côté d’Eto’o.
Roger Milla attaque Joseph Antoine Bell et le ministre des Sports
Lors de son passage sur la radio locale RSI, le double vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations a exprimé son soutien sans réserve à l’ancien attaquant.
« Oui, Eto’o a un tempérament bien marqué, mais il faut l’accepter tel qu’il est. Il a conquis le cœur des Camerounais sur le terrain. Pourquoi cette obstination contre lui ? Il doit pouvoir travailler sans entrave », a déclaré le septuagénaire, connu pour son franc-parler.
Milla critique notamment les interventions du ministre dans la gestion de l’équipe nationale, y compris la composition du staff technique, et souligne les obstacles dressés par les alliés du ministre, en particulier au sein de l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (Onies), où Joseph Antoine Bell est actif. Récemment, cette entité a tenté de contrarier Eto’o en s’opposant au choix de Garoua pour le match Cameroun-Namibie (1-0 le 7 septembre dernier), après avoir déjà rejeté l’option Douala.
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Commandez MaintenantRoger Milla n’a pas mâché ses mots en critiquant Joseph Antoine Bell et le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, dans le cadre du conflit entourant Samuel Eto’o. L’ancien attaquant des Lions Indomptables a vivement réagi aux attaques et interventions visant Eto’o.
Concernant Joseph Antoine Bell, Milla l’accuse d’une certaine jalousie et d’un comportement inapproprié. « Bell ne doit pas entraver le travail de Samuel Eto’o. Si lui-même n’a pas pu devenir président, cela ne lui donne pas le droit d’empêcher les autres de travailler. Je suis très déçu par son attitude », a affirmé le double Ballon d’Or africain avec fermeté.
Milla n’a pas non plus épargné le ministre des Sports, qu’il accuse de dérives autoritaires.
« C’est regrettable. Mouelle Kombi n’est pas le ministre du Football. Après la déception de la CAN 2023, il n’a pas été question que le président du pays ou le ministre en place prenne en charge la gestion du football. En 2024, un ministre ne devrait pas avoir le pouvoir de nommer un entraîneur », a souligné Milla avec une grande détermination.
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