Dans un contexte de tensions autour des réformes statutaires de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils, président de l’institution, a répondu fermement au Ministre des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP), Narcisse Mouelle Kombi, dans une lettre qui ne passe pas inaperçue.
Les modifications des statuts de la Fecafoot, adoptées lors de l’Assemblée Générale du 16 novembre 2024, ont suscité des réactions vives. Selon Samuel Eto’o, ces réactions émanent de ceux qu’il qualifie d’« ennemis du développement du football camerounais ». Ces derniers auraient saisi le MINSEP pour un contrôle de conformité des nouveaux statuts et, simultanément, les juridictions pour demander l’annulation desdites modifications.
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Dans sa lettre, le président de la Fecafoot a rappelé que le rôle du MINSEP se limite à un contrôle de légalité, soulignant qu’il ne s’agit pas d’un contrôle d’opportunité. Cette précision vise à recentrer le débat sur les aspects juridiques des statuts plutôt que sur les interprétations politiques ou stratégiques.
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Commandez MaintenantSamuel Eto’o n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme une tentative de freiner les progrès du football camerounais. Bien qu’il n’ait cité aucun nom, sa déclaration met en lumière les luttes internes qui continuent de secouer l’institution.
Cette situation reflète les défis récurrents auxquels la Fecafoot est confrontée, entre les aspirations à une modernisation du football local et les oppositions internes souvent motivées par des intérêts divergents. Les semaines à venir seront cruciales pour déterminer si ces réformes pourront être maintenues et si le MINSEP validera les statuts révisés conformément à la loi.
Le football camerounais, fort de son héritage historique, reste à la croisée des chemins, entre conflits institutionnels et ambitions de renaissance.