Le Zimbabwe est confronté à une crise de santé publique de plus en plus grave alors que les prix des préservatifs montent en flèche, ce qui rend la protection moins accessible à la population.

Une enquête récente menée par iHarare a révélé que les préservatifs les moins chers coûtent désormais 1,50 $ le paquet, certaines marques coûtant entre 3,20 $ et 3,30 $, une augmentation alarmante qui inquiète de nombreuses personnes.

L’impact de l’administration Trump sur l’approvisionnement en préservatifs au Zimbabwe

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La flambée des prix fait suite à la suspension du financement de l’USAID en raison d’un décret de l’ancien président américain Donald Trump. Auparavant, l’USAID fournissait 98 % des préservatifs du Zimbabwe, à la fois pour la vente commerciale et la distribution gratuite. La réduction du financement a laissé les marques locales, comme Protector Plus de PSH, lutter pour maintenir des prix abordables.

En janvier 2024, deux paquets de Protector Plus ne coûtaient que 1 $. Aujourd’hui, un seul paquet coûte 150 % de plus. Malgré les efforts de Population Solutions for Health (PSH) pour faire pression en faveur de la suppression de la TVA et des droits d’importation afin de faire baisser les prix, le gouvernement n’a pas encore donné suite à ces propositions.

Une urgence croissante en matière de santé publique

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La montée en flèche des prix constitue une grave menace pour la lutte du contre le VIH/SID. Les préservatifs devenant inabordables pour beaucoup, le risque de transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) est appelé à augmenter.

Le Zimbabwe reste l’un des pays où le taux de prévalence du VIH est le plus élevé au monde, ce qui rend cette crise particulièrement alarmante. Les experts de la santé préviennent que si des mesures immédiates ne sont pas prises pour rétablir l’accès à des préservatifs abordables, les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH/SIDA dans le pays pourraient être réduits à néant.