Icône de la musique africaine, Koffi Olomide n’a jamais été du genre à se taire, et sa dernière déclaration fait sensation, notamment parmi les artistes ivoiriens.

À une époque où le succès d’un artiste dépend souvent des vues et du nombre de streaming sur YouTube, la légende congolaise dénonce ce qu’il considère comme une culture de la fraude.

« La vraie musique vit dans le cœur des gens, pas sur YouTube »

Lors d’une récente apparition publique, Koffi Olomide a fait une déclaration qui secoue déjà la scène musicale ouest-africaine : « Le plus important pour moi, ce ne sont pas les vues sur YouTube, car avec les vues, on peut tricher. Ce qui compte, c’est la playlist qui est dans le cœur des gens. »

LIRE AUSSI : Crise en RDC : Koffi Olomide et Cindy Le Cœur posent un geste fort envers les soldats

Son commentaire intervient à un moment où l’industrie musicale ivoirienne est en plein essor, les artistes du coupé-décalé et de l’afrobeat s’appuyant fortement sur les plateformes numériques pour booster leur carrière.

Une attaque ciblée contre les artistes ivoiriens ?

Bien que Koffi Olomide n’ait pas cité de noms, beaucoup voient dans ses propos une critique directe des artistes ivoiriens qui accordent une importance capitale aux vues sur YouTube pour prouver leur popularité.

Pour de nombreux artistes émergents, atteindre des millions de vues sur YouTube est perçu comme un gage de réussite. Cependant, Olomide remet en question cet état d’esprit, affirmant que le véritable succès ne se mesure pas aux chiffres, mais à l’impact d’une chanson sur la vie des gens.

LIRE AUSSI : Olomidé : Sa femme Cindy Le Cœur victime de harcèlement

Un choc des générations ?

Ce n’est pas la première fois que Koffi Olomide exprime son point de vue sur l’évolution de la musique africaine. Fort de plusieurs décennies de succès, il estime que la longévité et la qualité musicale sont plus importantes que le battage médiatique numérique.

« Il n’y a pas un Africain qui n’ait un peu de Koffi en lui. Quand une chanson est belle, elle reste gravée dans les mémoires », a-t-il déclaré avec assurance.

Compte tenu de la sensibilité du succès numérique dans l’industrie musicale actuelle, la déclaration d’Olomidé devrait susciter de vives réactions. Les artistes ivoiriens prendront-ils cela comme une critique constructive ou riposteront-ils à l’icône congolaise ?