Nelle Diala, hôtesse de l’air pour Alaska Airlines pendant plus de six mois, a récemment perdu son emploi après la diffusion d’une vidéo où elle danse et twerke à bord d’un avion vide. Cette vidéo, publiée sur TikTok, aurait enfreint la politique de médias sociaux de la compagnie aérienne.

Le clip, enregistré durant une escale matinale en attendant les pilotes, était, selon Diala, une manière légère de célébrer la fin de sa période de probation. Toutefois, son contenu a été jugé incompatible avec les standards professionnels de son employeur. Sous-titrée « Ghetto bih till I D-I-E, ne laissez pas l’uniforme vous tromper », la vidéo est rapidement devenue virale, suscitant à la fois des critiques et des soutiens en ligne.

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Face à ce licenciement, Diala a exprimé son incompréhension sur les réseaux sociaux, dénonçant une décision injuste. Dans une seconde publication, elle a reproché à la compagnie de ne pas lui avoir donné l’occasion de se défendre, déclarant : « Pas de discussion, pas de chance de me défendre, aucune enquête appropriée. »

Pour faire face à ses difficultés financières, elle a créé une page GoFundMe, affirmant que son geste n’avait aucune intention malveillante envers l’entreprise. Elle a également dénoncé ce qu’elle considère comme une sensibilité excessive et un manque de tolérance, utilisant le hashtag #discriminationisreal.

Cet incident relance le débat sur l’impact des réseaux sociaux sur la vie professionnelle, particulièrement dans des secteurs où l’image publique est cruciale. Pour certains, la sanction est disproportionnée, tandis que d’autres y voient une leçon sur la responsabilité numérique. Une affaire qui met en lumière les tensions entre expression personnelle et respect des codes d’entreprise.