Le monde de la musique est en effervescence, et cette fois, c’est Team Paiya et Tamsir qui sont en cause. Un énorme conflit sur le partage des revenus de leur tube « Coup du marteau » a rendu les fans furieux et les partis se sont partagés. Au centre de tout cela ?  L‘arrangeur et chanteur, qui est accusé d’avoir pris la part du lion des bénéfices. Décryptons-le.

Le partage des revenus qui a suscité l’indignation

C’est là que les choses se compliquent. Selon des documents de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), Tamsir prendrait la somme énorme de 87 % des revenus de la chanson. Et le reste de Team Paiya ? Ils se partagent les miettes.

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Voici la répartition :
– Ste Milano : 5 %
– Renard Barakissa : 2 %
– Elvis Kemayo et Willy Bénédiction : 1,5 % chacun
– Toumi : 0 % (oui, vous avez bien lu, il ne reçoit rien)

Les fans ont été stupéfaits lorsque cette liste a été mise en ligne. Beaucoup qualifient les actions du beatmaker de « méchantes » et « injustes ». La réaction a été rapide, les supporters de Team Paiya se ralliant à lui.

Les fans sont furieux : Appels au boycott de Tamsir

Internet est en feu. Les fans de Team Paiya réclament justice pour leurs artistes préférés. Les réseaux sociaux sont inondés de hashtags appelant au boycott de l’arrangeur. « Comment une personne peut-elle prendre presque tout alors que les autres reçoivent les miettes ? », a tweeté un fan.

La colère n’est pas seulement liée à l’argent, elle est liée au respect. Les supporters ont le sentiment que le beat maker a abusé de ses coéquipiers, les laissant en plan. Et comme Toumi n’a absolument rien obtenu, la situation semble encore plus injuste.

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Zagba s’exprime : « Je me sens trahi »

Zagba, un autre membre de Paiya, ne reste pas silencieux. Il s’est récemment confié sur la situation, révélant qu’il n’y avait jamais eu de discussion sur le partage des revenus. « J’avais l’impression qu’il allait au moins me consulter », a déclaré Zagba. « Mais je n’ai jamais vu de contrat. Je l’ai découvert à Paris, avec mon nom dessus et un pourcentage fixé. »

Il a également révélé que certains membres, comme Samo et Toumaléwé, ne sont même pas mentionnés dans les déclarations de la Sacem. « Je me sens trahi », a admis Zagba. « À Burida, on m’a dit que nous étions déclarés, mais je n’ai jamais rien signé. »