Lors d’un meeting à Sédhiou le 1er novembre 2024, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a jeté un pavé dans la mare en accusant l’ancien régime de Macky Sall d’avoir détourné 47 milliards de francs CFA, fonds censés être alloués au Programme Spécial de Désenclavement (PSD). Selon Sonko, ces ressources auraient dû servir à améliorer les infrastructures routières dans les zones rurales, mais ont été illégalement détournées par des responsables de l’État.
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L’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye semble avoir ouvert la voie à de nouvelles révélations sur la gestion du précédent gouvernement. Ousmane Sonko a dénoncé l’interruption du PSD dès l’intronisation du nouveau gouvernement, l’accusant d’irrégularités financières graves. Il a précisé que des chantiers avaient été lancés sans études d’impact environnemental, prétendument pour gagner le soutien populaire à l’approche des élections. Sonko a également évoqué une exigence de la Grande-Bretagne, partenaire financier du projet, pour la réalisation d’une étude d’impact, qui n’aurait jamais été faite.
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Commandez MaintenantCes accusations s’ajoutent à une série de scandales financiers qui ont terni l’image de l’ancien régime. Si ces allégations s’avèrent fondées, elles pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et mettre en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption.
Ce meeting de campagne, qui s’inscrit dans la préparation des élections législatives du 7 novembre 2024, montre l’intensification de la confrontation politique au Sénégal, alors que les enjeux de la transparence et de la responsabilité financière deviennent de plus en plus cruciaux.
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