Un nouveau séisme secoue la Cour pénale internationale (CPI), avec l’ouverture d’une enquête contre Karim Khan, son procureur en chef, pour accusations de comportement sexuel inapproprié. Ces accusations, rapportées par une employée de son bureau, ont été jugées suffisamment graves pour déclencher une investigation indépendante, sous la supervision de l’Assemblée des États membres de la CPI.

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Les premières accusations sont apparues en mai dernier, provoquant des réactions vives au sein de la Cour. L’employée concernée n’a pas témoigné directement, mais des collègues ont porté l’affaire à l’attention des organes internes de la CPI, soulignant l’urgence de faire la lumière sur les faits. Pour assurer l’objectivité de l’enquête, l’Assemblée a mandaté un organe externe, garantissant ainsi l’impartialité de la procédure.

Alors que Karim Khan refuse de quitter ses fonctions malgré la pression, la controverse gagne une dimension internationale. Le sénateur américain Lindsey Graham, partisan d’une suspension immédiate, a critiqué la gestion de Khan et estime que ces accusations mettent en péril l’intégrité de la CPI. Les relations étroites de Graham avec des dirigeants israéliens comme Benyamin Netanyahu rendent son soutien aux accusations particulièrement notable. En effet, Khan est récemment intervenu en demandant des mandats d’arrêt contre plusieurs personnalités israéliennes et membres du Hamas, ce qui a déjà suscité des tensions politiques.

La CPI se trouve donc dans une situation délicate, sa crédibilité étant remise en question au moment où elle gère des dossiers complexes et sensibles. Tandis que le futur de Karim Khan reste incertain, l’institution pourrait devoir repenser ses procédures pour éviter des crises internes similaires.