La condamnation récente de l’ancien chef de la cellule anti-drogue du Port autonome d’Abidjan, le commandant Armand Agnin Angbonon, ainsi que de deux autres officiers, à cinq ans de prison pour détournement de cocaïne, met en lumière les profondes failles dans la lutte contre le narcotrafic en Côte d’Ivoire. Cette affaire, qui a éclaté suite à l’arrestation d’un petit dealer en juillet 2022, révèle une corruption endémique au sein des forces de l’ordre.
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Commandez MaintenantLe petit dealer, qui s’est avéré être un informateur de l’unité anti-drogue, a dévoilé que la cocaïne saisie chez lui provenait d’une cargaison interceptée par la police. Cette révélation a déclenché une enquête approfondie, aboutissant à la condamnation des trois officiers impliqués. Cependant, six autres gendarmes accusés de complicité ont été acquittés, leur avocat affirmant qu’ils n’ont fait qu’obéir aux ordres de leurs supérieurs.
Cette affaire souligne les défis majeurs que la Côte d’Ivoire doit relever pour lutter efficacement contre le trafic de drogue. La corruption au sein des services de sécurité compromet non seulement la crédibilité des autorités, mais elle risque également d’entacher la coopération avec les partenaires internationaux. Pour renforcer la lutte contre la criminalité organisée, une réforme en profondeur des services de sécurité s’avère indispensable. En effet, sans une réelle transparence et intégrité au sein des forces de l’ordre, les efforts pour endiguer le narcotrafic resteront vains.