Dans une affaire profondément troublante qui a choqué l’Afrique australe, Lovemore Sithole, un Zimbabwéen de 37 ans, a été condamné au Botswana pour avoir vendu son beau-fils de six ans pour un sacrifice rituel. Ce crime horrible a suscité l’indignation au Zimbabwe et au Botswana, les citoyens exigeant une justice rapide et sévère.
Dans une tournure effrayante des événements, Sithole a orchestré la vente de son jeune beau-fils à des individus prétendument impliqués dans des pratiques rituelles, recevant apparemment 15 000 $ (environ 200 000 pulas botswanais) pour l’enfant. L’enfant, dont le nom n’a pas été dévoilé, a disparu peu après la transaction, déclenchant une recherche qui allait se terminer en tragédie.
Des restes humains découverts confirment le pire
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Des mois après la disparition de l’enfant, les autorités du Botswana ont découvert des restes humains dans une zone liée à des activités rituelles. Des tests ADN ont ensuite confirmé que les restes appartenaient au garçon disparu, consolidant le rôle de Sithole dans la mort de l’enfant et ajoutant à l’horreur du crime.
La nature horrible du crime a dévasté à la fois la famille du garçon et la communauté au sens large. Au Botswana et au Zimbabwe, les citoyens ont condamné les actes de Sithole comme étant barbares et impardonnables. Beaucoup ont exprimé leur colère face à l’exploitation et au meurtre brutal d’un enfant vulnérable, réclamant les peines les plus sévères.
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Commandez MaintenantLa question plus large du sacrifice rituel
Le Botswana, un pays qui maintient la peine de mort pour les crimes graves, se trouve désormais au centre d’un nouveau débat sur la peine capitale. Sithole risque la peine de mort pour son crime, une peine qui a suscité à la fois soutien et opposition. Si certains estiment que cette affaire exige la peine ultime, d’autres appellent à une approche plus nuancée de la justice.
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Cette affaire tragique a également attiré l’attention sur le problème persistant des meurtres rituels dans la région. Cette affaire met en lumière la nécessité d’une meilleure protection des enfants et des personnes vulnérables. Les autorités sont sous pression pour s’attaquer à ce problème profondément enraciné et pour veiller à ce qu’un acte aussi horrible ne se reproduise plus jamais.
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