En République démocratique du Congo (RDC), une nouvelle initiative politique suscite des débats intenses. Le parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), dirigé par le président Félix Tshisekedi, a annoncé une campagne en faveur de la révision de la Constitution. Cette démarche, selon les responsables du parti, vise à adapter la loi fondamentale, adoptée en 2006, aux réalités actuelles du pays.
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Dans une circulaire récente, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, a exhorté les différentes instances du parti à mobiliser leurs militants pour soutenir cette réforme. Selon lui, la Constitution de 2006, adoptée alors que l’UDPS avait boycotté le référendum, est désormais « dépassée sur plusieurs points ». Il a donc appelé à sensibiliser les bases du parti afin de mieux comprendre la nécessité de cette révision, tout en respectant les mécanismes prévus par la Constitution elle-même.
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Commandez MaintenantCependant, cette initiative rencontre une forte opposition. Les partis opposants craignent que cette révision ne soit qu’un prétexte pour supprimer la limitation des mandats présidentiels, actuellement fixée à deux. Une telle modification pourrait permettre au président Tshisekedi, dont le second mandat se termine en janvier 2029, de rester au pouvoir plus longtemps.
Cette proposition de révision de la Constitution relance ainsi le débat sur la démocratie et la durée du pouvoir en RDC. Tandis que l’UDPS défend une modernisation de la loi fondamentale, l’opposition redoute une concentration excessive du pouvoir. Les mois à venir s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du pays.