Le nom de Baltasar Ebang Engonga est sur toutes les lèvres en Guinée équatoriale, et pas seulement pour ses réalisations professionnelles. Fils de Baltasar Engonga Edjoo, haut fonctionnaire et président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Baltasar est actuellement au cœur d’un scandale digne d’une série dramatique captivante.

Avec plus de 400 vidéos explicites divulguées, le scandale implique les rencontres intimes d’Engonga avec plusieurs femmes, dont des femmes mariées, des collègues et même des épouses d’amis. Les vidéos auraient été filmées dans son bureau et ses espaces personnels. Sur la toile, elles ont suscité l’indignation et la curiosité. Mais qui est vraiment Baltasar Ebang Engonga, et comment s’est-il retrouvé dans une position aussi précaire ?

L’ascension et la chute explosives de Baltasar Ebang Engonga

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Marié et père de 6 enfants, Baltasar Ebang Engonga est décrit par certains comme « charmant » et « élégant » sur les réseaux sociaux, occupait une position d’influence et était bien connecté en raison de la notoriété politique de sa famille. Le rôle de son père au sein de la CEMAC lui a donné accès aux cercles d’élite et à un pouvoir considérable.

Aujourd’hui, cette même influence lui a valu des ennuis, avec des allégations selon lesquelles son comportement aurait non seulement trahi la confiance mais aurait aussi pu abuser de la dynamique de pouvoir avec des femmes occupant des postes subalternes.

Le scandale des 400 vidéos 

L’un des aspects les plus troublants du scandale est la question du consentement. Bien que des rapports suggèrent que certaines des femmes impliquées étaient conscientes d’être filmées, le déséquilibre des pouvoirs a conduit de nombreuses personnes à s’interroger sur le niveau de consentement réel dans ces interactions. Les utilisateurs des réseaux sociaux, indignés par l’ampleur du scandale, l’ont même surnommé « Le Broyeur » et « La Machine à coudre » en raison de sa réputation notoire et du nombre de femmes impliquées.

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Les partenaires de Baltasar Ebang Engonga dans les vidéos seraient des femmes enceintes, des femmes mariées, des collègues proches et des femmes en situation vulnérable, comme des demandeurs d’emploi ou des personnes ayant des liens avec des personnes puissantes. L’implication de femmes enceintes ajoute encore plus de choc.

En réponse au scandale, les autorités ont tenté de saisir les appareils d’Engonga, mais les vidéos continuent de circuler en ligne, alimentant le mépris de l’opinion publique et la couverture médiatique. Le procureur général Anatolio Nzang Nguema a pris le scandale au sérieux et a lancé une enquête sur les risques potentiels pour la santé publique liés aux rapports non protégés présumés d’Engonga avec plus de 200 femmes. Cette enquête examinera si Engonga pourrait être accusé de mise en danger de la santé publique si des preuves suggèrent qu’il a sciemment mis d’autres personnes en danger.

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