Que retenir du procès de P. Diddy ?

Le rappeur P. Diddy a été acquitté des plus lourdes charges retenues contre lui – «trafic sexuel» et «association de malfaiteurs» – par le jury du tribunal fédéral de Manhattan ce mercredi 2 juillet, à l’issue d’un procès médiatisé qui s’est ouvert le 5 mai dernier à New York. Il a cependant été reconnu coupable de «transport à des fins de prostitution» envers deux ex-petites amies : la chanteuse Cassie et une femme ayant pour pseudonyme «Jane». Ce crime implique le déplacement d’une personne d’un État à un autre selon le droit américain.

Depuis son incarcération en septembre 2024, P. Diddy, Sean Combs de son vrai nom, plaidait non coupable et encourait la perpétuité. Le détail de sa peine devrait être décidé le 3 octobre prochain. Aux États-Unis, les jurés se prononcent uniquement sur la culpabilité de l’accusé.

Dès l’annonce du verdict, le rappeur s’est tourné vers sa famille, a joint ses mains en signe de prière puis levé son poing droit vers le ciel, en remerciant les jurés. Son avocat principal, Marc Agnifilo, a demandé «que son client soit libéré avant le prononcé de sa peine, maintenant qu’il n’est plus confronté à des accusations de trafic sexuel et de complot de racket – plus graves que celles pour lesquelles il a été condamné», rapporte le New York Times. «Il s’agit de sa première condamnation pour prostitution, il devrait donc être libéré sous conditions», a-t-il ajouté.

Diddy s’est vu refuser une demande de caution d’un million de dollars

Le juge Arun Subramanian a déclaré que Diddy avait fait preuve de mépris pour la loi après que ses domiciles ont été perquisitionnés dans le cadre de l’enquête fédérale.

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Pour appuyer ses dires, Subramanian a cité le témoignage de Jane, selon lequel elle avait été agressée par le magnat en juin 2024. Le juge a également déclaré que la violence de Diddy était « illustrée dans la vidéo » de l’agression de Cassie en 2016.

Il a fait savoir que les procureurs avaient raison de souligner que la détention est « obligatoire » pour une condamnation en vertu de la loi Mann et a ajouté que l’exception limitée à la détention obligatoire n’était pas respectée.

« Aux fins actuelles, le défendeur n’est pas en mesure de s’acquitter de sa charge de preuve » qui consiste à démontrer par des preuves claires et convaincantes une « absence de danger pour toute personne ou pour la communauté », selon Subramanian.

Les procureurs ont aussi dit que le rappeur risquait toujours de s’enfuir. Ils ont cité une lettre de l’avocate de la principale accusatrice de Diddy, Cassie Ventura, demandant au juge de ne pas libérer le magnat de la musique.

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