Diddy, l’ancien magnat du hip-hop emblématique, continue de lutter contre de graves allégations de trafic sexuel et de racket. Alors qu’il attend son procès prévu pour mai prochain, le chanteur a lancé sa troisième demande de libération sous caution, accusant les procureurs d’avoir orchestré une campagne de diffamation qui a « détruit » son image publique.

La star de 55 ans a été au centre d’une tempête juridique, accusé d’avoir organisé des événements « Freak Off » coercitifs où des femmes auraient été droguées et soumises à une exploitation sexuelle prolongée. Cependant, l’artiste insiste sur le fait que les accusations sont « fictives » et accuse les procureurs d’avoir créé un « récit théâtral » pour influencer l’opinion publique.

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Dans sa dernière demande de mise en liberté sous caution, l’équipe juridique de Diddy a fait valoir que sa réputation, déjà en ruine, ne pourrait être rétablie que par un acquittement au procès. « Les allégations du gouvernement et les tactiques médiatiques agressives ont irrémédiablement endommagé l’image de M. Combs« , indique le dossier.

L’équipe juridique de Diddy conteste des preuves

L’équipe juridique a pris pour cible la crédibilité des preuves de l’accusation, notamment les images de sécurité et les témoignages de victimes présumées. Ils soutiennent que :

– Affaire Cassie Ventura :  Des images montrant Diddy agressant son ex-petite amie Cassie Ventura en 2016 ont été décrites par ses avocats comme « montées » et « manipulées » pour paraître incriminantes. La défense a qualifié l’incident de « dispute domestique » plutôt que d’acte de violence.

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– Deuxième victime présumée : Les avocats de Sean Combs affirment qu’il n’y a « pas de deuxième victime », affirmant que l’individu mentionné dans les documents judiciaires était dans une « relation intime volontaire » avec lui depuis des années.

La défense a en outre critiqué l’accusation pour avoir brossé un tableau exagéré des événements afin de renforcer son dossier.

Tentatives de mise en liberté sous caution refusées antérieurement

Il s’agit de la troisième tentative de Diddy pour obtenir une mise en liberté sous caution, après deux refus précédents. Même une proposition de caution de 50 millions de dollars, avec détention à domicile et surveillance 24h/24 et 7j/7, a été rejetée. Les procureurs soutiennent que le producteur présente un risque de subornation de témoins et de manipulation du jury, citant une récente publication Instagram de ses enfants comme une violation potentielle des ordonnances du tribunal.

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En réponse, les avocats ont rejeté les allégations, les qualifiant de « s’accrocher à des brins de paille ». Ils ont défendu la publication sur les réseaux sociaux comme une célébration d’anniversaire inoffensive orchestrée par sa famille.

L’équipe juridique du producteur américain a également accusé les procureurs de mauvaise conduite, affirmant que leurs actions pourraient justifier le rejet de l’affaire. Un point de discorde clé est la mauvaise gestion présumée des preuves et les fuites médiatiques supposées visant à vilipender le producteur devant l’opinion publique.

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