L’affaire fait scandale en Afrique du Sud ! Un pasteur de 34 ans, Bishop Meshack Molefi Phofedi, à la tête de l’église New Babillon Apostolic à Evaton West, a été arrêté pour des accusations de viol répété sur la fille de 14 ans d’un de ses fidèles.

L’homme de Dieu controversé a comparu ce mardi 4 mars 2025 devant le tribunal régional de Sebokeng. La justice lui reproche d’avoir agressé sexuellement l’adolescente à plusieurs reprises entre août 2024 et janvier 2025.

Une première agression dans une station-service

Lire aussi : Camille Makosso accusé d’avoir assassiné sa femme : Le pasteur brise le silence

Selon l’Autorité Nationale des Poursuites (NPA), tout a commencé le 16 août 2024. Ce jour-là, la jeune victime, ses parents et le pasteur revenaient d’un rituel spirituel à Clearence, dans l’état du Free State.

Alors qu’ils s’étaient arrêtés dans une station-service pour que la fillette puisse utiliser les toilettes, le pasteur l’aurait suivie et agressée sexuellement, pendant que ses parents l’attendaient dans la voiture, inconscients de l’horreur qui se jouait.

Des séances de prière du pasteur devenues des pièges

Après cet épisode glaçant, l’homme de foi aurait demandé à la mère de la victime de l’amener à l’église pour des « séances de prière ». Mais derrière ces moments soi-disant spirituels, se cachait un véritable enfer.

Lire aussi : Pasteurs, artistes…: Maria Mandala promet de révéler les complices de son mari

Entre août 2024 et janvier 2025, la jeune fille aurait subi de nouvelles agressions pendant ces rendez-vous, tandis que sa mère patientait à l’extérieur, sans se douter du drame qui se jouait derrière les murs de l’église.

La vérité éclate

L’affaire a été révélée lorsque l’adolescente a commencé à souffrir d’infections. En détresse, elle s’est confiée à sa sœur, qui a alerté leurs parents. Choquée, la mère a confronté le pasteur avant de porter plainte.

Bishop Meshack Molefi Phofedi a été interpellé le 2 mars 2025 et a comparu pour la première fois devant la justice le lendemain. Son audience a été reportée au 13 mars 2025 pour une demande officielle de libération sous caution. Toutefois, le parquet a déclaré qu’il s’opposera fermement à toute remise en liberté.

L’Autorité Nationale des Poursuites a rappelé son engagement à rendre justice aux victimes de violences basées sur le genre et à punir sans clémence les coupables de tels actes.

Une affaire glaçante qui soulève une fois de plus la question des abus dans certains milieux religieux…