Paris veut honorer Rebecca Cheptegei, l’athlète assassinée, avec un lieu sportif en son nom

Publié le 06/09/2024 - 07:09

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Victime de féminicide, l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei est morte le jeudi 5 septembre à l’hôpital d’Eldoret, au Kenya. Elle participait il y a quelques semaines aux JO de Paris 2024 et l’onde de choc causée par cette triste nouvelle a inspiré un hommage significatif.

Un lieu sportif en la mémoire de Rebecca Cheptegei

Immolée par son compagnon lors d’une dispute et brulée à 80%, Rebecca Cheptegei a rendu l’âme le jeudi 5 septembre 2024. Ce cas de féminicide ne laisse personne indifférent jusqu’en France où la victime courait le marathon olympique il y a encore quelques semaines. Et alors que les voix s’élèvent pour réclamer un châtiment à la hauteur du crime, Paris pense à rendre un hommage significatif.

Dans un communiqué datant du 6 Septembre 2024, la Mairie de Paris annonce « qu’un lieu sportif en la mémoire de Rebecca Cheptegei serait inauguré à Paris ». La ville apporte « son soutien à la famille de l’athlète, victime d’un féminicide quelques semaines après sa participation aux Jeux olympiques. », pouvait-on également lire.

Le lieu sportif en question n’est pas encore connu, mais il devrait avoir un rapport avec les jeux Olympiques 2024 qui ont vu la participation de Rebecca Cheptegei. Agée de 33 ans, son assassinat soulève indignation et colère et même jusqu’aux Nations Unies, l’acte a été qualifié de « meurtre violent ».

Une vie de couple mouvementée

Selon le père de la victime, le compagnon meurtrier et Rebecca Cheptegei étaient « un couple qui avait constamment des disputes familiales ». La dispute fatale tournerait d’ailleurs autour du terrain sur lequel l’athlète avait fait construire une maison dans la localité kényane d’Endebess située à 25 kilomètres de la frontière ougandaise.

Elle y vivait avec sa sœur et ses deux filles qui auraient également assisté à la scène. Notons que le compagnon violent a, lui aussi, été brulé, mais contrairement à sa victime, son état serait « stable ». Selon le directeur par intérim du MRTH Owen Menach, il est actuellement sous respirateur artificiel, avec une surveillance policière 24H/24.