Alors que le sud-africain Johan Rupert et le nigérian Aliko Dangote font la course en tête des milliardaires africains, la liste globale s’allonge régulièrement avec de nouveaux noms. C’est le cas d’Adebayo Ogunlesi, un homme d’affaires nigérian, devenu récemment milliardaire à la faveur d’une opération financière à succès.

Le cercle des milliardaires africains s’agrandit

La dernière mise à jour de la liste Forbes des milliardaires dans le monde affiche un nouveau nom, celui du nigérian Adebayo Ogunlesi, un homme d’affaires exerçant dans le secteur du Private Equity. Âgé de 70 ans et installé à New York, il se classe désormais au 1934e rang mondial avec une fortune personnelle estimée à 1,7 milliard de dollars.

Propulsé par la récente cession de sa société d’investissements Global Infrastructure Partners (GIP) à l’américain BlackRock, Adebayo Ogunlesi dit Bayo intègre une liste prestigieuse. Programmée depuis janvier 2024, cette transaction a une valeur globale de 3 milliards de dollars en espèces et de 9,5 milliards de dollars en actions BlackRock.

Lire aussi : Elon Musk en passe de devenir le premier milliardaire du monde d’ici 2027

Le parcours d’Adebayo Ogunlesi

Le nouvel entrant au cercle des milliardaires africains est un avocat et banquier originaire de Sagamu, une petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de Lagos. Il a exercé pendant 23 ans chez Crédit Suisse et est parvenu à décrocher le poste de vice-président exécutif du groupe avant de fonder Global Infrastructure Partners en 2006.

Cette structure basée à New York, GIP est un gestionnaire indépendant de fonds d’infrastructures dans les domaines de l’énergie, des transports, du numérique, de l’eau et de la gestion des déchets. Mais Adebayo Ogunlesi n’est pas qu’un banquier a succès, car il fut également le seul africain membre de l’équipe de l’ancien président américain Donald Trump.

Il faisait partie du « Forum stratégique », un organe consultatif mis en place par Trump et présidé par le patron du fonds d’investissement Blackstone, Stephen Schwarzman. L’ancien Président des Etats-Unis s’y référait régulièrement pour élaborer et évaluer sa politique économique.