Un Nigérian, Innocent Okoro, a récemment suscité de vives discussions en ligne avec ses affirmations sur le lien entre le cancer de la prostate et l’activité sexuelle.
Dans une publication sur Facebook, Okoro a suggéré que de nombreux hommes succombent au cancer parce que les femmes refusent d’avoir des rapports sexuels. Sa déclaration est depuis devenue virale, suscitant des réactions mitigées.
Pourquoi les hommes souffrent-ils de plus en plus du cancer de la prostate
Okoro a écrit :
Lire aussi : Cancer : Kate Middleton termine son traitement de chimiothérapie et revient sur son parcours
« Assurez-vous de faire des rapports sexuels 2 à 3 fois par semaine, surtout pour les hommes, pour éviter le cancer de la prostate, surtout si vous avez plus de 35 ans. De nos jours, trop d’hommes meurent du cancer de la prostate parce que trop de femmes accumulent des kpekus [terme d’argot pour les organes génitaux féminins] pour des raisons évidentes, comme demander de l’argent avant d’avoir des rapports sexuels ou utiliser des kpekus comme arme financière. »
Il est allé plus loin en s’adressant directement aux femmes : « Madame, votre oga va mourir, donc le cancer de la prostate va bientôt me tuer. Donnez des kpekus à votre mari pour le maintenir en vie. »
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantCe que disent les experts médicaux
Lire aussi : « Il me reste 2 à 4 ans à vivre », un sextuple champion olympique révèle son cancer en phase terminale
Bien que les déclarations d’Okoro aient déclenché des débats, les professionnels de la santé ont réfuté l’affirmation selon laquelle une activité sexuelle fréquente prévient directement le cancer de la prostate. Selon les experts de la santé, le cancer de la prostate est influencé par divers facteurs, notamment l’âge, la génétique et les choix de vie, mais pas nécessairement par l’activité sexuelle seule.
Des études ont exploré un lien possible entre la fréquence de l’éjaculation et la réduction du risque de cancer de la prostate, mais ces résultats ne sont pas concluants. Les experts soulignent l’importance des examens médicaux réguliers, d’une alimentation saine et de l’exercice physique pour gérer la santé de la prostate.
La nature controversée du message d’Okoro a divisé les réseaux sociaux. Certains commentateurs ont soutenu son argument, reprenant avec humour son appel aux femmes à « coopérer » avec leurs partenaires. D’autres, cependant, ont critiqué son point de vue comme étant simpliste et misogyne, l’accusant de réduire un problème de santé grave à un jeu de reproches sexistes.