L’Assemblée législative de l’État d’Edo, au Nigéria, traverse une zone de turbulences politiques depuis la déchéance surprise de plusieurs figures clés du Parti démocratique du peuple (PDP), dont l’honorable Natasha Osawaru. Connue non seulement pour son rôle de chef de la minorité à l’Assemblée mais aussi pour sa relation supposée avec la star de l’afrobeat, Innocent Idibia, alias 2Baba, Osawaru a été démise de ses fonctions le 7 avril 2025.

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Aux côtés de Charity Aiguobarueghian, ex-chef de la majorité, et de Yekini Idaiye, ancien whip en chef, Natasha Osawaru a payé le prix d’un bouleversement politique déclenché par la défection de quatre députés du PDP vers le All Progressives Congress (APC). Cette recomposition du paysage parlementaire a affaibli la majorité du PDP, forçant un réajustement du leadership à la Chambre.

Bien que les raisons officielles évoquent la nouvelle configuration politique, de nombreux observateurs n’ont pas manqué de lier cette chute à la forte médiatisation de la vie privée de Natasha Osawaru, notamment sa liaison présumée avec 2Baba. Sur les réseaux sociaux, les réactions fusent, souvent ironiques. Certains internautes suggèrent qu’elle pourra désormais « se consacrer pleinement à 2Face », tandis que d’autres regrettent que sa stature politique soit éclipsée par les ragots sentimentaux.

En revanche, deux autres membres influentes du PDP, l’honorable Blessing Agbebaku et Maria Edeko, conservent leurs fonctions respectives de présidente et vice-présidente de l’Assemblée, illustrant une redistribution partielle mais non totale des pouvoirs.

Ce remaniement met en lumière les tensions croissantes entre les partis politiques au Nigéria à l’approche des élections de 2027, dans un contexte où la moindre affaire personnelle peut peser lourd sur les équilibres politiques.