La cheffe Zeinab Bancé fait face à une réaction inattendue. Après avoir annoncé la reprise de son défi pour le record Guinness, elle espérait bénéficier du même soutien enthousiaste qu’à sa première tentative. Mais cette fois, le public n’est pas au rendez-vous.

Au lieu d’être encouragée, de nombreux Ivoiriens lui demandent d’organiser l’événement en privé. Le message est clair : « Ce n’est pas le bon moment. »

Une nation confrontée à des enjeux plus importants

Pour de nombreux Ivoiriens, la tentative de record de Zeinab Bancé semble inappropriée compte tenu des difficultés actuelles du pays.

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La crise foncière actuelle en Côte d’Ivoire a créé des tensions, empêchant les gens de se concentrer sur les loisirs. D’autres affirment qu’avec des problèmes socio-économiques majeurs, un marathon culinaire est le cadet de leurs soucis.

Les réseaux sociaux ont été inondés de messages critiques exhortant la cheffe à reconsidérer sa décision.

« Tata, ne serait-il pas préférable que tu fasses ça en privé ? », a suggéré un utilisateur.
« Soyez discrète cette fois. C’est mon humble avis », a ajouté un autre.

Certains n’ont pas hésité : « Arrête. Arrête avec ton bilan minable. Tu as perdu, c’est fini. Arrête de nous distraire ! »

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L’indifférence de Zeinab Bancé suscite encore plus d’indignation

Malgré les réactions négatives, Zeinab Bancé n’a pas reculé. Mais pour beaucoup, son refus de reporter l’événement est frustrant. Un utilisateur l’a clairement exprimé :« Les Ivoiriens à qui vous devez ce record vous disent que le moment est mal choisi ! Mais vous persistez. »

Il a poursuivi : « C’est le mois du Carême, et il y a des problèmes plus importants à résoudre. La crise foncière (ACD) est plus importante. On entend les gens répéter la même chose, et pourtant vous insistez. »

Le rejet de la précédente tentative de record du monde Guinness de Zeinab en raison de problèmes techniques était déjà un revers. Aujourd’hui, avec un manque de soutien public, son nouveau défi, le 27 mars au Parc des Sports de Treichville, risque fort d’échouer, non pas à cause du règlement, mais parce que son public s’en va.