La campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre au Sénégal a officiellement débuté ce dimanche 27 octobre. Les partis politiques se mobilisent dans leurs quartiers généraux, se déclarant « fin prêts » à convaincre les électeurs.

Les formations politiques, notamment le Pastef dirigé par Ousmane Sonko et la coalition Sam Sa Kadou, présidée par le maire de Dakar, Barthélemy Diaz, intensifient leurs efforts pour séduire le public. À l’ouverture de la campagne, la coalition Sam Sa Kadou a organisé un meeting afin de poser les bases de sa stratégie électorale, avec Pathé Ba, responsable de l’organisation, insistant sur l’importance de cette préparation préalable.

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Dans le camp de l’opposition, des défis subsistent, en particulier avec l’incarcération de Bougane Gueye Dany, une figure emblématique. D’autres candidats, comme Abdoulaye Sylla, ont choisi de commencer leur campagne dans des régions comme Mbacké, tandis que Diegane Séne, ancien ministre, se concentre sur Golf-Sud, une banlieue de Dakar.

Le Pastef, quant à lui, semble animé par une atmosphère de confiance. Abass Fall, candidat à Dakar, affirme que son parti est bien plus qu’un simple groupe politique et espère concrétiser ses ambitions le 17 novembre. Le Pastef prévoit d’organiser une « Caravane Rose », un événement symbolique qui partira de son siège pour se terminer à Sacré-Cœur, près de chez Ousmane Sonko, qui se rendra également à Tivaouane, une ville religieuse de la région de Thiès.

Cette campagne, qui s’étendra sur 21 jours, verra s’affronter 41 listes de coalitions et de partis politiques. Le Pastef aspire à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale afin de faire avancer un ambitieux programme comportant 83 projets de loi, 294 décrets et 110 arrêtés. Les partis d’opposition, quant à eux, s’organisent pour freiner cette dynamique et empêcher le Pastef d’acquérir les pleins pouvoirs.