Un chirurgien de la tête, du cou et de la thyroïde basé au Royaume-Uni a mis en lumière le nombre croissant de cas de cancer de la gorge. Il a cité le sexe oral comme un facteur contributif majeur.

Selon le Dr Hisham Mehanna, professeur à l’Université de Birmingham, les personnes ayant six partenaires sexuels oraux ou plus au cours de leur vie sont beaucoup plus susceptibles de développer un cancer de l’oropharynx, un type de cancer de la gorge étroitement lié au virus du papillome humain (VPH).

Qu’est-ce que le cancer de l’oropharynx ?

Le cancer de l’oropharynx affecte la partie médiane de la gorge, y compris des zones telles que le palais mou, les amygdales et l’arrière de la langue. Traditionnellement, ce type de cancer était plus courant chez les personnes âgées de 50 à 80 ans, mais il devient désormais plus répandu chez les individus plus jeunes en raison de l’augmentation des infections liées au VPH. Le VPH est connu pour être transmis sexuellement, ce qui fait du sexe oral une activité à haut risque pour les personnes qui ont des partenaires multiples.

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Une statistique frappante liée au sexe oral

Les recherches du Dr Mehanna révèlent une statistique surprenante : les personnes ayant six partenaires sexuels oraux ou plus au cours de leur vie ont 8,5 fois plus de risques de développer un cancer de l’oropharynx que celles qui ne pratiquent pas le sexe oral. Cela est principalement dû au fait que le VPH peut être transmis par contact oral, entraînant des infections qui, dans certains cas, se transforment en cancer.

Les symptômes du cancer de l’oropharynx peuvent inclure :

– Maux de gorge persistants

– Difficulté à avaler

– Difficulté à bouger la langue

– Douleurs aux oreilles

– Une grosseur dans le cou, la gorge ou l’arrière de la bouche

– Perte de poids inexpliquée

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– Crachats de sang

Les options de traitement courantes pour ce type de cancer comprennent la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie pour retirer la tumeur. Le cancer de l’oropharynx causé par le VPH a tendance à avoir un meilleur taux de survie que les cas liés au tabagisme ou à l’alcoolisme, avec environ 70 % des patients survivant cinq ans ou plus après le diagnostic.