Mardi matin, un kayakiste a fait une découverte macabre près de la marina de l’île Saint-Quentin à Trois-Rivières : le corps sans vie d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante de 21 ans à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), disparue depuis le 2 octobre. Les autorités, accompagnées de techniciens en identité judiciaire de la Sûreté du Québec (SQ), sont intervenues rapidement pour identifier le corps.

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Après plusieurs jours de recherches intensives, la confirmation est tombée dans l’après-midi : il s’agit bien de la jeune Congolaise, dont la disparition avait mobilisé non seulement ses proches, mais aussi toute la communauté congolaise au Canada. Des étudiants, des amis et des membres de la diaspora congolaise venus de Montréal, Toronto, Ottawa et Québec s’étaient rassemblés à Trois-Rivières pour participer aux recherches et apporter leur soutien.

La disparition d’Alexandra avait profondément ému la communauté congolaise et africaine à travers le pays. Raymond Kashiba, président de la communauté congolaise de la Capitale du Canada, a exprimé son choc, déplorant le manque d’informations transmises par les autorités locales et la lenteur des recherches.

Des proches de la victime, dont une femme proche de sa mère, surnommée affectueusement « yaya », ont également partagé leur douleur, se mobilisant activement pour tenter de retrouver des indices.

Malgré le choc, les familles et la communauté attendent désormais des éclaircissements sur les circonstances du décès, appelant les autorités à communiquer davantage d’informations. Alors que l’enquête se poursuit, l’émotion reste vive parmi ceux qui se battent pour comprendre ce qui s’est passé.