Le showbiz ivoirien est secoué par une controverse née de la sortie du teaser du clip « Leo Sama » de KS Bloom. Extrait de son dernier album, ce projet suscite une vive polémique, notamment en raison de ses similitudes supposées avec l’histoire du regretté DJ Arafat.

La controverse a pris de l’ampleur après les réactions de deux grandes figures du coupé-décalé, DJ Kedjevara et Bebi Philip. Sur les réseaux sociaux, DJ Kedjevara a publié un commentaire énigmatique : « À un moment donné, il faut arrêter… », suscitant l’incompréhension de nombreux fans. De son côté, Bebi Philip n’a pas mâché ses mots et a directement interpellé KS Bloom : « Frangin, tu peux faire ça autrement. C’est abusé. »

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Cette prise de position de ces artistes emblématiques du coupé-décalé met en lumière un conflit latent au sein de la scène musicale ivoirienne. En effet, « Leo Sama » est perçu par certains comme une tentative de récupération mal venue de l’héritage de DJ Arafat, un monument de la musique ivoirienne disparu tragiquement. Pour beaucoup, la nouvelle génération d’artistes, représentée par KS Bloom, ne respecte pas suffisamment l’identité et la mémoire de leurs aînés.

Cette tension entre les anciennes gloires du coupé-décalé et les jeunes talents met en exergue un enjeu plus profond : la préservation de l’héritage culturel musical ivoirien. La polémique autour du clip de KS Bloom soulève des interrogations sur le respect de cet héritage et sur l’évolution du genre dans un contexte où l’innovation artistique se heurte parfois à la mémoire collective.