Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été libéré le 16 octobre 2024 après avoir été arrêté à Paris pour des soupçons d’espionnage. L’activiste, connu pour ses positions panafricanistes, a été placé en garde à vue aux côtés de son bras droit, Hery Djehuty, pour des accusations d’« intelligence avec une puissance étrangère pour des actes d’hostilité envers la France ». Cette arrestation a suscité des préoccupations quant à la répression des voix dissidentes en France et à l’étranger.
Lire aussi : Kemi Seba libéré suite à son interpellation
Au lendemain de sa libération, Kemi Seba a pris la parole pour réaffirmer son engagement envers la lutte pour l’émancipation des peuples africains et contre le néocolonialisme. Dans une déclaration empreinte de détermination, il a déclaré : « Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre, nous sommes désolés de gâcher leurs projets. Nous sommes une génération d’Hommes et de Femmes Noirs libres, qui n’avons que pour seule obsession, la décolonisation ultime du continent africain et de sa DIASPORA. »
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantKemi Seba a également souligné qu’il ne luttait pas contre un pays en particulier, mais contre un « système d’oppression » qui, selon lui, asphyxie l’Afrique et les Antilles. « La peur n’a jamais coulé dans mes veines. Que nul ne nous confonde avec ces Noirs colonisés qui ont peur de leurs ombres », a-t-il affirmé, exprimant sa volonté de poursuivre son combat malgré les risques encourus.
En tant qu’ancien citoyen français, Kemi Seba a été déchu de sa nationalité et est dans le viseur des autorités françaises depuis plusieurs années, ayant été accusé de porter atteinte aux intérêts français en Afrique. Il a promis d’organiser une sortie publique dans les jours à venir pour fournir plus de détails sur les circonstances de son arrestation et ses perspectives pour l’avenir.
Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la répression des voix dissidentes dans le contexte des relations entre la France et ses anciennes colonies, mettant en lumière la tension entre les aspirations panafricanistes et les politiques néocoloniales.