« Je subis beaucoup de… », Diana Bouli révèle pourquoi elle a quitté le Cameroun

L’influenceuse camerounaise Diana Bouli s’est enfin confiée sur la tempête qui l’a forcée à quitter son pays. Dans une interview sans concession sur Show Chaud, la créatrice de contenu, désormais installée en Côte d’Ivoire, a révélé la vérité bouleversante derrière son départ en 2022 : un mélange de cyberharcèlement, de menaces juridiques, de sabotage professionnel et même d’un empoisonnement potentiellement mortel.

« Je traverse une période difficile… Un avocat allait même contacter les ministères pour faire fermer mes réseaux sociaux », a-t-elle confié, visiblement émue.

Le cyberharcèlement devenu une menace réelle

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Diana explique que ses problèmes au Cameroun allaient bien au-delà des insultes sur les réseaux sociaux. Selon elle, un avocat camerounais a activement tenté de faire interdire ses réseaux sociaux, la considérant comme un « mauvais exemple pour les jeunes ». La situation a pris une telle ampleur qu’elle a dû prendre une décision qui a changé sa vie.

« Je suis venue sur les réseaux sociaux pour partager de bonnes ondes. Pourquoi tant de haine ? Qu’ai-je fait d’autre que m’exprimer artistiquement ? » s’est-elle interrogée, visiblement encore blessée.

L’empoisonnement qui a failli coûter la vie à Diana Bouli

Autre révélation qui a choqué ses fans : Diana a confirmé avoir été empoisonnée le jour de son anniversaire à Douala, la veille de son départ pour le Nigéria pour célébrer avec d’autres créateurs.

« J’ai ressenti une douleur intense, j’ai appelé ma grand-mère en pleurant, lui disant que j’allais mourir », se souvient-elle. Par un heureux hasard, sa grand-mère avait placé des antidotes dans ses sacs à l’avance, une décision qui a peut-être sauvé la vie de Diana. Le traumatisme de cet incident a laissé une cicatrice émotionnelle durable.

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Rejetée, boycottée et sabotée

Diana a également évoqué le côté sombre de la célébrité dans son pays d’origine. Selon elle, la jalousie professionnelle et les propositions indécentes ont commencé à affluer dès que sa carrière a pris son essor. Lorsqu’elle a refusé de rejoindre certains « groupes » ou d’accepter des offres douteuses, une campagne de boycott a été lancée contre elle.

« Ils ont appelé des marques et leur ont dit de ne pas travailler avec moi… Ils ont dit que j’étais instable. Ça m’a fait mal. C’est là que j’ai démissionné. »

Malgré tout, Diana Bouli affirme n’avoir jamais pensé à abandonner. Mais elle admet que le fardeau émotionnel a été lourd. « Il y a eu des moments de dépression. On n’est pas préparé à ça, à la haine qui accompagne le premier bad buzz.»

Son installation en Côte d’Ivoire a été une bouffée d’air frais. Elle salue l’ouverture d’esprit et le soutien de l’industrie locale du divertissement.