Une histoire poignante a émergé de l’État d’Ogun, au Nigéria, où une jeune nigériane de 14 ans sauvée d’un réseau de trafic sexuel a révélé les conditions horribles qu’elle a endurées.
La jeune survivante, qui a été forcée de se prostituer, a révélé qu’elle couchait avec 10 à 12 hommes par jour. Son récit déchirant met en lumière le monde sombre du trafic d’êtres humains et le besoin urgent d’agir. Voici ce que nous savons.
Le raid qui a apporté de l’espoir
Le mercredi 12 février 2024, des agents du Corps Amotekun de l’État d’Ogun ont mené un raid dans un camp de trafic sexuel dans la zone de gouvernement local d’Ifo. L’opération a conduit à l’arrestation de 15 travailleuses sexuelles présumées et de leur patron présumé, Idem Joy. Parmi les victimes se trouvait une jeune nigériane de 14 ans de l’État d’Akwa Ibom, qui a été victime de trafic vers l’État d’Ogun le 29 janvier 2024.
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Le raid a révélé des détails choquants sur l’opération. Parmi les objets récupérés figuraient 819 600 N en espèces, diverses drogues, des cartons de préservatifs, des stimulants énergétiques, des lubrifiants et des paquets de mouchoirs en papier. Les victimes, âgées de 12 à 39 ans, auraient été contraintes de se prostituer à l’hôtel Railway Line, le long de l’ancienne route de la banque à Ifo.
Le témoignage déchirant d’une survivante nigériane
La survivante de 14 ans, qui a abandonné ses études au collège 3 (JSS3), a partagé son expérience traumatisante lors de son interrogatoire. Elle a révélé qu’elle avait été attirée dans l’État d’Ogun sous de faux prétextes, croyant qu’elle travaillerait comme « fille sale » (un terme souvent utilisé pour désigner une aide domestique). Au lieu de cela, elle a été forcée de se prostituer.
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Commandez Maintenant« Ils ne m’ont pas dit que c’est ce que je ferais ; ils m’ont juste dit que je serais une fille sale à mon arrivée », a-t-elle déclaré. « En arrivant ici, on m’a donné des médicaments à prendre avant de commencer le travail. Elle (Idem Joy) m’a coupé quelques cheveux de la tête, en disant que chaque fois que je courrais, elle utiliserait mes cheveux pour me tuer. »
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La jeune fille a également révélé qu’elle était forcée de coucher avec 10 à 12 hommes par jour, gagnant entre 1 000 et 2 000 nairas par client. Dans les bons jours, elle pouvait gagner jusqu’à 20 000 nairas, mais l’argent était probablement contrôlé par ses trafiquants.
Un réseau de coercition et de peur
Les survivantes ont révélé qu’elles avaient été contraintes de prêter serment pour les empêcher de s’échapper ou de parler. Ces serments impliquaient des rituels traumatisants, comme se faire déshabiller, se faire couper les cheveux ou même se faire prendre du sang. Ces actes ont été conçus pour instiller la peur et assurer le respect des lois.
Le général de brigade Alade Adedigba (retraité), commandant du corps d’Amotekun de l’État d’Ogun, a confirmé que 14 des filles secourues avaient été victimes de la traite dans l’État d’Akwa Ibom, les autres venant des États de Cross River et du Delta. Il a souligné la nécessité de mesures plus strictes pour lutter contre la traite des êtres humains et protéger les enfants vulnérables.