Les tensions entre Israël et les Nations Unies ont atteint un nouveau sommet lorsque le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz a annoncé que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est officiellement interdit d’entrée dans le pays. Cette mesure sans précédent intervient en réponse à l’échec de Guterres à condamner sans équivoque l’attaque de missiles de l’Iran contre Israël, qui a eu lieu mardi soir, suite à l’escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah.

Le 2 octobre, Guterres a publié une brève déclaration concernant les récentes violences au Moyen-Orient, appelant à une désescalade sans condamner directement l’Iran pour sa frappe de missiles. L’Iran a tiré plus de 180 missiles balistiques sur Israël et, à la suite de cela, le gouvernement israélien a exprimé sa frustration face à ce qu’il considère comme l’absence de réponse forte de l’ONU.

La décision d’Israël d’interdire Guterres

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Dans une déclaration très ferme publiée sur X, le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré Guterres persona non grata, l’accusant de ne pas avoir adopté une position suffisamment ferme contre les actions de l’Iran. Katz a déclaré : « Quiconque ne peut condamner sans équivoque l’attaque odieuse de l’Iran contre Israël… ne mérite pas de poser le pied sur le sol israélien. »

Katz a également critiqué Guterres pour ne pas avoir condamné les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui ont donné lieu à des massacres généralisés et à des violences sexuelles, ainsi que pour ne pas avoir fait pression pour que le Hamas soit officiellement reconnu comme une organisation terroriste. Katz a affirmé que la position du Secrétaire général de l’ONU a montré son soutien à des groupes comme le Hamas, le Hezbollah et l’Iran, qu’Israël considère tous comme des menaces majeures pour sa sécurité nationale.

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Les retombées diplomatiques surviennent à un moment de tensions croissantes dans la région. Les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations contre le Hezbollah dans le sud du Liban, un groupe soutenu par l’Iran, quelques heures seulement après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti que l’Iran subirait les conséquences de son implication dans l’escalade du conflit.

Les rapports suggèrent qu’Israël pourrait se préparer à cibler des infrastructures critiques en Iran, notamment des installations de production pétrolière, dans le cadre de ses efforts de représailles.