Conor McGregor, figure controversée du monde des arts martiaux mixtes, a annoncé jeudi 20 mars sa candidature à l’élection présidentielle irlandaise prévue le 11 novembre 2025. Cette déclaration, faite via les réseaux sociaux, intervient quelques jours après une rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche, où il avait évoqué les enjeux migratoires.

Un programme axé sur l’opposition au Pacte européen sur la migration

L’ancien champion de l’UFC, condamné en novembre 2024 pour viol (une décision contestée en appel), a placé au cœur de sa campagne son rejet du Pacte européen sur la migration et l’asile. Ce texte, qui prévoit une répartition solidaire des réfugiés entre États membres, devrait être soumis à un référendum s’il est élu. « Je serai le seul à résister au gouvernement », a-t-il affirmé, critiquant l’adhésion de l’Irlande à ce dispositif.

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Un discours anti-immigration et des soutiens controversés

Conor McGregor a régulièrement dénoncé « l’immigration illégale » comme une menace pour l’identité nationale, qualifiant les migrants de « charlatans » ou de « destructeurs de petites entreprises ». Ses propos, jugés « faux et irrespectueux » par le Premier ministre Micheál Martin, ont suscité des réactions vives. Son slogan « Make Ireland Great Again », inspiré de Donald Trump, et le soutien d’Elon Musk ou d’Andrew Tate (accusé de viol) renforcent son ancrage dans un registre populiste.

Un parcours marqué par les controverses

Bien que son influence médiatique soit indéniable (46 millions de followers sur X), ses chances de succès électoral semblent limitées. Les médias irlandais soulignent les obstacles juridiques et politiques, notamment sa condamnation pour viol et son manque de soutien institutionnel. Cette candidature relève-t-elle d’une provocation ou d’une ambition réelle ? Les prochains mois devraient éclairer les intentions de ce personnage aux multiples facettes.